Twitter : #MyBeautifulBoy @Metropolitan_Fr
Titre VO : Beautiful Boy
Réalisateur : Felix Van Groeningen
Acteurs : Steve Carell, Timothée Chalamet, Jack Dylan Grazer…
Durée : 2h01
Date de sortie : 6 février 2019
L’émotion était prévisible avec My Beautiful Boy mais de là à en avoir autant qui en plus changent à plusieurs reprises au cours du film c’était assez fort. De la première à la dernière scène, on est constamment happé par les personnages. Ce père tout d’abord qui veut trouver une solution pour aider son fils et ce dernier qui se bat constamment contre son addiction sans oublier tous les autres qui, par de petites touches, peuplent le récit avec une immense richesse.
Le sujet de l’addiction aux drogues a déjà été maintes fois traité au cinéma et on se demande parfois si on a encore des choses à en dire. Avec My Beautiful Boy, un vrai travail de profondeur a été apporté aux personnages permettant d’observer chaque étape de ce combat continuel. Le plus intéressant étant de ne pas seulement étudier la désintoxication du jeune homme mais également toute l’épreuve endurée par les proches. Entre moments de joie, d’angoisse et de tristesse, on plonge dans ces sentiments qui finissent par nous bouleverser d’un côté comme de l’autre.
La réalisation est soignée et la mise en scène prend le temps de nous raconter ce qu’elle veut nous faire voir à travers parfois des moments de silence où juste des regards suffisent au propos. A souligner que la bande originale est juste grandiose et offre des séquences mémorables comme par exemple une succession d’ellipses sur un morceau de Sigur Ros (Svefn-G-Englar). Simplement magnifique.
Steve Carell, dont on garde souvent ses rôles plus comiques en tête, nous offre ici la prestation mémorable d’un père (David) qui s’accroche inlassablement dans le but d’aider son fils (Nic). En face, Timothée Chalamet est totalement incroyable. Sa profondeur de jeu est excellente. Une interprétation ultra saisissante. On ajoute également de beaux compliments au reste du casting. De très belles scènes notamment avec la belle mère de Nic ou encore ses demi frères et sœurs qui sont justes adorables. Mention spéciale aussi à Jack Dylan Grazer qui joue Nic à 12 ans.
Que dire de plus à part que la curiosité nous pousserait à nous plonger dans les mémoires Beautiful Boy: A Father’s Journey Through His Son’s Addiction de David Sheff et Tweak: Growing Up on Methamphetamines de Nic Sheff qui inspirent justement le récit du film. De quoi compléter et patienter avant la sortie en salle de My Beautiful Boy.
4 Rétroliens / Pings