Critique de Mystère à Venise

Mystère à Venise

7

Scénario

6.7/10

Casting

7.4/10

Réalisation

7.0/10

Les pour

  • Camille Cotin est très bien

Les contre

  • Moins impressionnant que les deux précédents films

Twitter : #MystereAVenise

Titre VO : A Haunting in Venice

Réalisateur : Kenneth Branagh

Acteurs : Kenneth Branagh, Tina Fey, Jamie Dorman, Kelly Reilly, Camille Cotin, Michelle Yeoh

Durée : 1H44

Date de sortie : 13 septembre 2023

3ème aventure pour cette relecture par Kenneth Branagh des aventures de Hercule Poirot, le célèbre détective belge.

Cette fois, on laisse de côté la grandeur et la décadence pour rendre le tout plus intime et… Un peu plus cheap aussi !

Car ce qui marque avec ce nouveau volet, c’est son côté « petit » avec un casting moins grands, des décors moins imposants, une intrigue moins captivante et des effets visuels… oui, moins impressionnants. Cela n’en fait pas un mauvais film, mais il est clair qu’on se rapproche plus d’un excellent téléfilm qu’un grand film.

Du côté du casting, s’il n’y a absolument rien à redire sur Kenneth Branagh qui maîtrise parfaitement le personnage de Poirot, mais en contre partie avec ce film, c’est bien une des rares fois où Kelly Reilly déçoit. Loin de proposer une performance marquante, elle se fait voler la vedette par Tina Fey et surtout Camille Cotin qui brille dans chacune de ses scènes. L’actrice française est parfaite dans ce genre de productions mondiales et on ne demande qu’à la voir plus souvent encore dans de grosses productions.

Le scénario est connu de ceux qui connaissent les œuvres d’Agatha Christie, et pour les autres, ils pourraient trouver celui-ci un peu tiré par les cheveux et limite « too much » dans sa dernière révélation.

Pour ce qui est de la réalisation, le budget a perdu 20 millions par rapport au précédent film et cela se ressent jusqu’à la réalisation, plus limitée et cloisonnée. Il est difficile de proposer de grandes choses dans un monde plus restreint.

Reste que le film est plaisant, se regarde non sans plaisir, même s’il lui manque la force des deux précédents opus.

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