Twitter: #PacificRim @warnerbrosfr
Acteurs: Charlie Hunnam, Idris Elba, Rinko Kikuchi, Charlie Day, Ron Perlman
Réalisateur : Guillermo del Toro
Date de sortie: 17 juillet 2013 (2H10)
Bande annonce:
Est-ce encore possible de réinventer un genre, d’apporter du sang neuf à quelque chose de populaire, renouveler un style très apprécié par des millions de personnes sans être un remake ou un reboot… La réponse est oui et tient en deux mots Pacific Rim
La série B est morte, Guillermo la réussite… La conversion 3D s’essouffle, Guillermo la rend de nouveau cool, les monstres au cinéma n’ont plus la côte, Guillermo les remet à la mode et enfin, Guillermo n’a pas besoin d’un reboot pour redonner de sa superbe aux films avec des robots !
Vous l’aurez compris, avec Pacific RIM, Guillermo del Toro fait bien plus que de nous pondre un énième Blockbuster rapidement digéré une fois le 1er septembre arrivé. C’est clairement le renouveau de la série B qui déboule sur nos écrans avec des monstres géants qui détruisent tout sur leur passage, des robots contrôlés par des humains, des villes entières détruites et des scènes mémorables comme le fait d’utiliser un bateau comme une batte de baseball.
Tout est dans la démesure mais ne tombe jamais dans le ridicule car le scénario est intelligent, tient la route et le tout est développé de façon réfléchie.
Jouissif pour tout amateur de série B, on sort de la salle en ayant pris un pied incroyable !
Clairement Guillermo Del Toro rend ses lettres de noblesses à la série B, lui donnant la qualité d’un film en film de série A !
De plus Guillermo est vraiment un génie. Il filme un blockbuster comme on filmerait un opéra avec une image et un esthétisme incroyable. Quant aux scènes d’actions, elles sont visible et cela est vraiment appréciable.
Les acteurs tiennent la route sans exception et Ron Perlman crée un personnage mémorable en quelques scènes seulement.
Et la 3D… Là où des fois on aimerait dire aux Studios d’arrêter de convertir les films en 3D quand cela n’apporte rien (Comme Man of steel), pour le coup Warner a eu raison de convaincre Guillermo d’accepter la conversion, car Pacific Rim dispose d’une 3D vraiment réussie et certains plans laissent même penser qu’ils ont été conçus de la sorte malgré ce qui a été dit car certains objets sont dirigés vers l’écran et l’on a du mal à croire que ces plans n’aient pas été pensé pour la 3D.
Même la musique est soignée dans ce film. En fait rien n’est laissé de côté et un soin et une qualité ont été apporté à tous les aspects de ce dernier.
Pourtant il y aura des gens qui n’aimeront pas et c’est normal car ce style de film plaît ou pas mais en tout cas ne laissera pas indifférent, c’est certain.
Si il y a un Blockbuster à aller voir cet été… C’est celui là !
Critique de #Jonathan
Après cinq années de projets avortés, repoussés, le réalisateur mexicain Guillermo Del Toro nous dévoile enfin à l’écran l’un des projets les plus ambitieux de sa carrière, une œuvre inédite qui n’est ni une préquelle, ni une suite, ni un reboot, ni une adaptation BD ou autre vieille série.Il s’attaque ici à de la pure science-fiction et fait un véritable hommage aux Kaiju Eiga (film de monstres japonais). Et il faut dire que quand Guillermo Del Toro entre en action, cela se ressent dès le début du film.
L’introduction post-générique est très bien construite puisqu’elle nous immerge tout de suite dans son ambiance apocalyptique et les enjeux de son récit. Il est vrai, que Pacific Rim ne fait pas les choses à moitié en confirmant son intention d’y aller à fond et sans modération dans la destruction massive. Mais après tout on est venu pour ça, non ?
D’un point de vue effets visuels, le film détruit tout sur son passage et envoie du très très lourd. Aussi bien visuellement que techniquement, c’est du grandiose. Les effets spéciaux sont un vrai feu d’artifice époustouflant, portés par une mise en scène incroyable et simplement jubilatoire. La qualité et l’élégance des effets visuels sont à s’en décrocher la mâchoire !
Au niveau du scénario en revanche tout est cousu de fil blanc et à part quelques rares moments, tout le film suit ce chemin balisé jusqu’à son inévitable conclusion héroïque. Mais au moins, le scénario a le mérite d’assurer au film une limpidité totale. Parce-que en fait on ne va pas se leurrer, aller voir Pacific Rim c’est vouloir assister à des combats entre des robots et des monstres grands comme des immeubles. Et on prend vraiment un pied immense à voir des monstres de chair et de métal se castagner au milieu d’une ville.
Les scènes de combat sont d’ailleurs particulièrement bien réalisées, la dimension de gigantisme et la lenteur de mouvement des «géants » nous permettant de s’attarder sur le moindre coup de poing. Dans cette maestria de destruction massive, les ponts s’effondrent, les immeubles explosent, un bateau est même utilisé comme gourdin, des containers comme coup de poings américains… Ouvrez grand vos yeux, ce rêve est devenu réalité !
Pour en venir au casting. Les acteurs sont peu connus mais plutôt bons. Ainsi, le duo qui pilote Gipsy Danger est formé de l’anglais Charlie Hunnam (Songs of Anarchy) et de la très talentueuse japonaise Rinko Kikuchi, propulsée au niveau international avec Babel qui lui valu une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice dans second rôle. Plus connu, Idris Elba (Prometheus) incarne quant à lui Stacker Pentecost, le commandant du Pan Pacific Defense Corp. Enfin, il est vrai que la plupart du temps les personnages sont hypers-stéréotypés, mais bon finalement c’est un peu le genre de film qui veut ça…
Heureusement plus complexe, la relation Mako/Pentecost est clairement l’aspect le plus intéressant du film, et il est un peu dommage que Raleigh (Hunnam) ne bénéficie pas d’un traitement équivalent. Tout comme il est dommage que la «dérive», (les deux pilotes du robot «fusionnent» par l’esprit via un programme de réalité virtuelle, nommé la «dérive», pour piloter leurs géants de fer) ne soit pas plus développée. En bref, même si PACIFIC RIM ne brille pas par la richesse de son scénario, pour les spectateurs qui ont grandi avec Goldorak, Godzilla, Transformers & compagnie, le film s’apparente à un rêve de gamin devenu réalité ! Et c’est quoi qu’il en soit un superbe hommage aux films de science-fiction japonais. Ce blockbuster visuellement dingue est un vrai spectacle épique et vertigineux dont il serait dommage de se priver… Car si, il y a bien un blockbuster qui tient ses promesses cet été, c’est PACIFIC RIM !
Bonus: Quelques photos de la projection presse prises par la Warner
[fbphotos id=400327460084297 size=medium]
Après être sorti du film, j’ai eu des étoiles plein les yeux ! Il fait un blockbuster que j’ai toujours rêvé de voir depuis que je suis gosse sans jamais trop y croire. C’est un pied monumental, les scènes d’actions sont juste démentiel, et lisibles en plus de ça. J’y retourne mercredi pour retrouver à nouveau ce sourire de môme de 8 ans, tellement jouissif ! Michael Bay et Gareth Edwards, Del toro vous à mis une de ces pressions pour Transformers 4 et le remake de Godzilla !
En plus de ça, moi qui suit pas un maniaque de la 3d, je ne peux rien y reprocher non plus car elle est magnifique, Del Toro, ce génie !
C’est quand même dommage que les gens préfèrent courir vers des films débiles plutôt que cette perle !