Critique de Planète B

Planète B

7.9

Scénario

7.8/10

Casting

8.4/10

Réalisation

7.4/10

Les pour

  • Captivant
  • Bon casting

Twitter : #PlanèteB

Titre VO :

Réalisatrice : Léa Rapin

Acteurs :  Adèle Exarchopoulos, Souheila Yacoub, Eliane Umuhire

Durée : 1H58

Date de sortie : 25 décembre 2024 (Vu au festival de Sarlat)

En voilà un beau cadeau de Noël qu’un nouveau film de genre made in France et qui plus est, pour une fois, pas d’horreur !

En France, bien que le cinéma de genre se diversifie peu à peu, il ne dépasse généralement pas ou peu la folie ou l’horreur. C’est pourquoi Planète B est captivant, car il nous offre un film d’anticipation, baignant dans la science-fiction.

Planète B nous montre un Paris sombre, violent et peu reluisant en 2039. Une attaque d’activistes poursuivis par l’État esse déroule sous nos yeux, mais rapidement celle-ci se transforme en un drame et certains combattants disparaissent sans laisser de traces.

Le film de Léa Rapin nous transporte alors vers la Planète B, un univers numérique où les détenus sont confinés en attendant une décision judiciaire. Malgré leurs peurs, conflits et la recherche de solutions pour quitter ce monde superficiel, la bataille dans le monde réel continue de plus belle. C’est alors que les deux mondes vont se retrouver pour un combat qui dépasse tout ce qui était en place depuis le début.

Le premier bon point de ce film est que même si ce dernier n’a pas les ambitions d’un grand film hollywoodien, le budget alloué (qui ne doit pas être pharaonique) ne se fait pas trop ressentir. C’est assez cohérent, des décors jusqu’aux drones futuristes qui survolent le ciel. Le tout reste crédible et ne fait pas cheap.

En ce qui concerne le scénario, tout est en place et on pénètre rapidement dans l’histoire et ses diverses finalités potentielles. Il est indéniable que le casting est de haute qualité, du premier au dernier second rôle.

@LesFilmsdubal_Wrong men

Bien sûr, Adèle Exarchopoulos délivre à nouveau une excellente performance , mais nous garderons aussi en mémoire les magnifiques prestations de Souheila Yacoub et Paul Beaurepaire. Pour mentionner uniquement ces deux-ci.

En ce qui concerne le rythme du film et en dépit de quelques moments de flottement, la majorité du film est soutenue et l’ennui ne se manifeste que rarement.

Enfin, le tout est joliment réalisé et accompagné d’une bande originale agréable à nos oreilles.

@CaroleBethuel

Planète B démontre que le cinéma de genre en France ne se limite pas uniquement à la folie et l’horreur, et qu’il existe une place pour chaque genre. En outre, on attribue cette magnifique performance à une femme et il est indéniable que ces dernières, en plus d’être compétentes dans cet exercice « De Genre », prennent de plus en plus la liberté à yparticiper et ce pour notre plus grand plaisir.

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