Critique de Priscilla

Twitter : #Priscilla

Titre VO :

Réalisateur : Sofia Coppola

Acteurs : Cailee Spaeny, Jacob Elordi

Durée : 1H53

Date de sortie : 3 janvier 2024

Imaginez, vous revenez d’un séjour incroyable à à Vegas et ensuite on vous propose de visiter les Cornouailles en Angleterre…

Et bien C’est ce que procure « Priscilla » de Sofia Coppola juste derrière l’incroyable « Elvis » de Baz Luhrmann. C’est sympa, ça parle la même langue, mais clairement le fun n’est pas du même niveau !

En voulant adapter la vie de Priscilla sur grand écran tout en s’inspirant de l’autobiographie de cette dernière publiée dans les années 80, Sofia Coppola cherche à émouvoir et offrir un autre regard sur cette figure populaire des états-unis, mais finalement se retrouve plus à écorner l’image d’Elvis en insistant sur des moments ne le mettant pas en valeur, faute de choses intéressantes à raconter. C’est que finalement la vie de Priscilla est bien moins passionnante que prévue et cela se ressent à la vision du film. On trouve ça sympa pendant une petite demi heure et rapidement on finit par s’ennuyer à la voir jouer avec son chien, essayer les médicaments ou devoir changer de robe, car Elvis n’aime pas celles qu’elle porte.

Sofia Coppola film le tout de façon très mollassonne et n’ayant pas obtenu les droits sur les chansons d’Elvis compense avec une bande originale certes sympa, mais cheap en comparaison, elle aussi, à celle de Luhrmann.

Du côté du casting et bien que les comédiens jouent très bien, à nouveau ces derniers souffrent de la comparaison avec le film « Elvis« . La ressemblance n’est pas là pour le King qui ressemble plus à un jeune ado gominé trouvé dans une agence de mannequin qu’au Roi du rock et Cailee Spaeny ne parvient jamais à dépasser l’effet « Jeune fille » même dans les années où elle est supposée être enfin « Une femme ».

Priscilla n’a pas marqué le cinéma américain en restant sur les écrans quelques semaines à peine et un résultat final de seulement 20 millions de dollars et risque de ne pas marquer le cinéma international non plus faute d’une bonne promotion et surtout d’une comparaison inévitable avec le carton « Elvis » de Baz Luhrmann. Il aurait été plus judicieux de sortir ce film dans quelques années sans tomber dans le côté « opportuniste » ou mieux encore de sortir directement ce film en mode « Téléfilm ».

C’est vu et déjà oublié…