Critique de Quelques jours, pas plus

Quelques jours, pas plus

6

Scénario

2.0/10

Casting

8.0/10

Réalisation

7.0/10

Bande originale

7.0/10

Les pour

  • Très bon casting

Les contre

  • Peut-on encore faire des films sur d'autres sujets en france ?

Twitter : #QuelquesJoursPasPlus

Titre VO :

Réalisatrice : Julie Navaro

Acteurs : Camille Cottin, Benjamin Biolay, Amrullah Safi

Durée : 1H43

Date de sortie : 3 avril 2024

Pas plus tard qu’hier je, terminais une critique en disant « ça change des comédies françaises qui depuis 5 ans ne parlent que des migrants ou joue avec la nationalité des gens »… Et évidemment ce matin, je me retrouve devant une comédie qui parle de réfugiés politiques, demandeurs d’asile etc, bref du bon cinéma français en manque d’idées.

Autant dire que le scénario laisse à désirer puisque le film de Julie Navaro enchaîne les classiques du genre, à savoir le migrant qui a des rêves pleins la tête, les gens des associations maltraités par la police et le héros fort sympathique qui va s’attacher à ce petit monde. Oui le scénario de Quelques jours de plus aurait pu être écrit par une IA bien made in France que cela ne se serait pas vu !

Et pourtant… Oui il y a quand même quelque chose dans ce film qui rend le tout agréable à regarder et cela passe par le très bon casting dont Benjamin Biolay tout simplement excellent dans son côté un peu froid et riche en humour. A côté de cela, toute sa relation avec Camille Cotin fonctionne ainsi que son amitié avec Saoud (Amrullah Safi), le jeune migrant.

Le film est également bien réalisé et ne manque pas de rythme ce qui fait passer les presques deux heures assez rapidement. Il y a assez de rebondissements légers que pour passer un bon moment.

Ainsi, si les acteurs sont bons, la musique est bonne et la réalisation de qualité, on ne peut que conseiller à Marc Salbert, le scénariste d’innover un peu et pourquoi pas d’essayer de raconter autre chose qui n’a pas été raconté en long et en large depuis longtemps dans le cinéma français. A moins que ce ne soit du côté des producteurs qui sont également à court d’idées qu’il nous faudra nous retourner. Le plus triste dans tout ceci est qu’il y a tellement ce type de film que 6 mois après, on en vient à ne même plus être capable de donner leurs titres…

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