Acteurs : Ryan Reynolds, Ben Kingsley, Matthew Goode, Natalie Martinez
Twitter: #Renaissances @SNDfilms
Titre VO: Self/less
Réalisateur : Tarsem Singh
Date de sortie : 29 juillet 2015 (1h56min)
SYNOPSIS :
Que feriez-vous si on vous proposait de vivre éternellement ? Damian Hale, un richissime homme d’affaire new yorkais atteint d’une maladie incurable, se voit proposer une opération révolutionnaire par le mystérieux groupe Phénix : transférer son esprit dans un corps de substitution, « une enveloppe vide », un nouveau corps jeune et athlétique pour prolonger sa vie. Comment résister à une telle proposition ? Damian Hale procède au transfert et redécouvre les joies de la jeunesse, du luxe et des femmes dans son nouveau corps. Jusqu’au jour où Damian découvre un terrible secret sur l’opération. Un secret pour lequel Phénix est prêt à tuer.
CRITIQUE :
Renaissances est un bon film mais malgré ses qualités de divertissement honorable, le scénario ne va jamais vraiment réussir à approfondir les questions existentielles que pose le film et n’arrivera au final qu’à traiter les choses en surface. C’est d’autant plus dommage que le réalisateur, Tarsem Singh (The Cell, Les Immortels), tenait là un sujet fort qui lui aurait permis de faire un grand film de science-fiction sur la transcendance de l’esprit humain.
Je trouve le sujet trop complexe et trop vaste pour se contenter de traiter le sujet en surface et en mode automatique, ou alors il aurait fallu proposer quelque chose de plus dans l’action en contre partie et en l’occurrence ici le film ne propose absolument rien d’attrayant de ce point de vue là. D’ailleurs la trame narrative de Renaissances semble copier en beaucoup de point et principalement lors des différents rebondissements, L’Opération Diabolique (1966) de John Frankenheimer, film qui nous racontait l’histoire d’un homme ayant l’opportunité de vivre une nouvelle vie suite à une opération chirurgicale, film bien que daté beaucoup plus osé pour l’époque !
En bref, Renaissances n’est pas vraiment un mauvais film, mais le manque d’ambition du réalisateur Tarsem Singh, cinéaste donnant habituellement une vraie personnalité et un style visuel très fort à tous ses films, semble ici totalement effacé tant son film manque d’identité et d’originalité. Un sujet vu et revu au cinéma, et qui de fait, nuit grandement à l’intérêt du scénario digne d’un téléfilm du dimanche.
Aussitôt vu, aussitôt oublié.
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