Twitter : #ResidentEvil
Titre VO : Resident Evil : Welcome to raccoon City
Réalisateur : Johannes Roberts
Acteurs : Kaya Scodelario, Hannah John-Kamen, Robbie Amell, Donal Logue
Durée :
Date de sortie : 24 novembre
Le problème avec les licences est que si un studio ne propose pas un film rapidement en lien avec celle-ci en respectant certaines échéances, ce même studio risque de perdre les droits et voir une poule aux oeufs d’or d’en aller.
Voilà pourquoi ce film aurait pu s’appeler Resident Evil : Bienvenue à Business city !
Evidemment, le cas de ce film n’est pas unique et ils sont très nombreux à agir de la sorte à coup de suites, reboots, films dérivés etc pour ne pas perdre des licences et dans le cas de Resident Evil, on peut dire qu’après 6 films, il était tant de rebooter le tout et surtout d’essayer enfin de se rapprocher réellement de l’esprit du film.
C’est là la grande réussite de ce Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City, à savoir celui de rendre clairement hommage aux jeux que l’on aime en reprenant certains personnages emblématiques, certains décors et même certains monstres familiers.
Ce nouveau film reprend en effet des éléments des 3 premiers jeux (moins du 3 que des deux premiers) et nous mélange le tout pour en faire un film qui plaira aux fans, mais aussi ne perturbera pas trop les autres.
Tout semble donc parfait… Sauf que le film a ce côté « Fait pour garder la licence » et que le budget est à la fois trop faible pour un univers de cette envergure et que le tout est proposé dans la précipitation.
Là où le budget fait clairement défaut, c’est dans ses effets visuels assez loupés sur l’intégralité du film. Les monstres ne sont jamais effrayants, sont peu nombreux et deviennent presque risibles malheureusement sur certains passages, ce qui montre aussi que ce qui fonctionne dans un jeu peut aussi ne pas passer sur grand écran.
Autre problème de budget… Le casting ! Soyons honnêtes, on a ici du casting de zone B sans réelles grandes vedettes et sans réelle qualité de jeu. Les acteurs font le travail avec ce qu’ils ont, mais aucun ne vise l’oscar par ici. A la imite, on retiendra Robbie Amell et Donal Logue pour être sympa. le reste étant bien en dessous.
Pour ce qui est du scénario, ce dernier est trop condensé, essaye de faire du fan service sa priorité et malheureusement ne prend jamais le temps de se poser et propose au final un melting pot qui aurait gagné à être épuré. Concernant les personnages, on ne sait pourquoi certains ont été ré-écrits de la sorte, mais on ne retrouve jamais l’esprit des héros que l’on aime dans le jeu. Léon kennedy est mal écrit et très mal joué, Jill Valentine ne ressemble en rien à la Jill des jeux et enfin Wesker est une version bodybuildée du bad Guy célèbre des jeux. Bien trop de libertés prises sur l’écriture des personnages.
Ce resident evil est-il totalement loupé alors ?
La réponse est évidemment non et certains éléments sont vraiment bons, à l’image de la bande originale 90’s qui forcément rappelle de très bons souvenirs, les décors qui sont réussis et nous plongent dans le jeu ou encore le rythme du film qui de par son action évite l’ennui. De plus ce Resident Evil est plus proche du jeu que ne l’était la première saga et laisse croire à un univers plus interessant et reposant moins sur « Sa star ».
On regrette juste le manque de moyen et l’aspect bâclé de tout ça !
1 Trackback / Pingback