Critique de Thor : Love and Thunder

Twitter : #ThorLoveAndThunder

Titre VO :

Réalisateur : Taika Waititi

Acteurs : Chris Hemsworth, Natalie Portman, Christian Bale, Russel Crowe

Durée : 1H59

Date de sortie : 5 juillet 2022

Après deux volets oubliables et un troisième vraiment fun, voici Thor: Love and Thunder, un quatrième film qui réussit dans la comédie, mais se loupe pour le coeur et l’attachement aux personnages.

Le public s’est amusé sur le précédent film et donc les blagues sont légions dans celui-ci. On se marre très très souvent et parfois même via des choses que l’on n’attendait pas spécialement trouver aussi hilarantes, à l’image

Très rapide dans son avancée, même trop parfois, on ne parvient jamais à s’attacher aux personnages et notamment à Jane Foster dont la maladie et la transformation en Mighty Thor est vraiment trop expédiée. Il nous est impossible d’être touché par ce qui lui arrive tant le film préfère enchainer les gags ici et là.

Il en est de même de la raison pour laquelle Thor quitte « Les gardiens de la galaxie ». Ceci est trop rapide, illogique et finalement inutile au reste du film. Avoir une explication off screen aurait pour le coup été plus intéressant et nous aurait fait gagner du temps à utiliser pour le personnage de Jane par exemple.

Concernant les deux grands nouveaux du film, on a deux personnages radicalement différents avec d’un côté Christian Bale vraiment bon, mais finalement peu menaçant en grand méchant (son histoire est intéressante, mais comme tous ses meurtres ou presque sont off screen… On ne ressent jamais de menace) et Russel Crowe en Zeus totalement WTF et déjanté en mode chorégraphie pseudo sexy and co.

A noter quand même une très belle idée de mise en scène le temps d’un passage dans le monde des ombres.

Du côté des effets visuels, il n’y a rien à redire et ceux-ci sont assez réussis tout comme la bande originale qui repose essentiellement sur les tubes de Guns ‘n’ Roses. Forcément, c’est un réel plaisir pour les oreilles.

Thor : Love and Thunder se termine et on a ce sentiment d’avoir un nouveau film mineur qui n’apporte absolument rien pour la pseudo « Phase 4 » et surtout n’apporte rien de manière générale si ce n’est une successions de gags sympa pour combler un scénario moyennement écrit et manquant cruellement d’émotion.