Twitter : #Tyrel @CEfilmfestival #CEFF2018
Titre VO :
Casting: Jason Mitchell, Michael Cera, Caleb Landry Jones
Réalisateurs : Sebastián Silva
Durée : 1h26
Date de sortie : Inconnue
J’avoue avoir été attiré par le pitch du film et avoir totalement oublié que le réalisateur de ce film était le même derrière Nasty Baby que j’avais détesté il y a de cela 3 ans déjà.
Je suis donc allé voir le film sans trop réfléchir. Si tôt sorti, généralement j’écris les critiques, mais là j’avais un doute.
En effet, j’ai eu l’impression de m’être endormi devant le film, d’avoir loupé un truc ou avoir été totalement déconnecté le temps de ce dernier. J’ai alors attendu de discuter avec d’autres spectateurs le lendemain pour me rendre compte qu’en fait, j’étais bien éveillé tout du long, que je n’avais rien loupé et que c’était juste à nouveau terriblement sans intérêt !
Le film est une succession de Motherfucker et de dialogues pénibles, mais aussi de scènes inutiles et d’une attente désespérante. Oui tout le long on attend qu’il se passe quelque chose, que vu le thème du film, (Un noir parmi les blancs), il va bien y avoir quelque chose qui va se passer et au final… Et bien absolument rien ! Tyrel se termine de manière aussi banale que ne l’est le reste du film et laisse le spectateur dans l’indifférence la plus totale. Il semblerait que Sebastián Silva ait voulu nous faire ressentir le malaise que peut ressentir un noir dans une soirée de blancs et c’est totalement idiot, car c’est oublier que des blancs peuvent aussi se sentir exclus dans une soirée de blancs là où des noirs peuvent se sentir bien entourés de blancs. La différence ici est que parmi ses personnages blancs, il y a juste des plus cons que les autres., que ce n’est pas lié à la couleur de peau, mais à la débilité de ses personnages. Enfin, s’il est évident que Sebastián Silva sait tenir une caméra, il est incapable de proposer des histoires intéressantes.
Désespérant !
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