Critique de WhiteGirl

Twitter : #WhiteGirl

Acteurs : Morgan Saylor, Justin Bartha, Brian « Sene » Marc, India Menuez

Réalisateur : Elizabeth Wood

Date de sortie : 12 juillet 2017 (Netflix)

Durée:  1H38

WhiteGirl ou l’histoire d’une jeune fille au visage innocent qui passe finalement son temps à se droguer et à coucher à peu près avec tout ce qui passe devant elle et ce surtout si elle peut y trouver un quelconque intérêt.

Résumé ainsi, on se dit qu’il n’y a absolument rien d’intéressant dans ce film et pour le coup, je débute mon édition 2016 du Champs-Elysées film festival avec une déception malgré de bonnes idées.

Le film avait pourtant un bon potentiel puisque l’on suit l’histoire d’une jeune fille amoureuse prête à beaucoup de choses y compris devenir apprentie dealeur par amour.

Ainsi la voir se démener pour récolter de l’argent afin d’engager un avocat pour faire libérer son mec était plutôt intéressant sur le papier sauf que la réalisatrice propose non stop la même chose, à savoir des scènes de sexe et de drogue. Un peu à la manière d’un porno, on en vient même à se dire qu’entre les passages de défonce et de sexe, il n’y a rien d’intéressant.

Ne donnant quasi aucune couche susceptible de rendre les  seconds rôles attachants là où l’on a Déja du mal avec les héros principaux, on finit finalement par s’ennuyer devant la répétition des scènes.

Heureusement les acteurs jouent plutôt bien, dont India Menuez ressemblant à Julianne Moore plus jeune, mais ceci ne suffit malheureusement pas à combler un scénario bien trop léger.

La réalisation est de son côté intéressante avec une approche nous plongeant au coeur même de l’histoire avec ses gros plans y compris sur certaines scènes de sexe pour au fond dépeindre une jeunesse fragile et perturbée quand lâchée dans la nature new-yorkaise.

Petit regret donc que ce scénario trop répétitif d’autant que sa fin est réussie et que les acteurs, comme la musique et la réalisation sont intéressantes.