Critique : Gazer

6

Scénario

5.0/10

Casting

7.0/10

Réalisation

6.0/10

Twitter : #Gazer

Réalisation : Francis Galluppi

Casting : Ariella Mastroianni, Jack Alberts, Renee Gagner

Durée : 1h54

Date de sortie : 23 avril 2025

Synopsis :
Fran­kie est atteinte de dys­chro­no­mé­trie, une mala­die dégé­né­ra­tive qui l’empêche de per­ce­voir cor­rec­te­ment le temps. Encline à la para­noïa et sujette à des pertes de conscience fré­quentes, elle enre­gistre des mes­sages sur des cas­settes pour se repé­rer et assu­rer sa sécu­ri­té. Inca­pable de trou­ver un tra­vail stable dans son état, en quête d’argent pour récu­pé­rer la garde de sa petite fille, elle accepte une mis­sion pro­po­sée par une femme aux inten­tions troubles…

1er film de Ryan J. Sloan, ce dernier livre un film dont le pitch s’apparente à Memento de Christopher Nolan. Heureusement Gazer, n’est en rien une copie de l’excellent film culte.

Thriller auto produit, tourné en pellicule pendant 2 ans (tournage les week-ends), le réalisateur signe un film ambitieux, mais peut-être un peu trop. 1h54min est trop pour ce film à l’atmosphère devenant de plus en plus étrange et au rythme trop lent.

Oui, car malgré de bonnes idées et un twist gentillet, mais quand même bien amené, Ryan J. Sloan implante des flashbacks qui deviennent de moins en moins compréhensibles. Une certaine scène (assez longue) en plein milieu du film, nous fait d’ailleurs sortir de l’histoire et on se demande encore le sens…
Pourtant, Gazer parvient à nous faire revenir dans l’histoire et nous reprend là où il nous avait laissé, pour ensuite terminer les 40 minutes restantes.

Mais voilà, malgré une bonne atmosphère pesante, un film prenant malgré sa lenteur, le réalisateur ne convainc pas entièrement. La faute à un scénario qui prend des chemins de traverses et également des scènes qui ont souvent tendance à s’allonger pour pas grand chose.
Les flashbacks et scènes de rêves ralentissent aussi considérablement le rythme et même s’ils sont bien amenés et servent le propos, ces derniers traînent en longueurs à partir du milieu et au lieu de garder un certain suspens, il apporte une étrangeté pas franchement compréhensible et des questions qui ne trouveront pas de réponses.

Au casting, Ariella Mastroianni (également co-scénariste) tient là un rôle complexe et l’actrice se pose comme une jolie découverte. La photographie n’est pas incroyable, mais offre malgré tout de jolies scènes, soignées et travaillées, malgré le manque évident de budget.

Ryan J. Sloan est doté de bonnes idées pour son premier film, mais ce dernier aurait du supprimer certaines scènes et couper plus de flashbacks afin d’offrir un film moins long, mais plus percutant et prenant et avec un fin un peu moins ouverte, qui fait un peu bâclée.

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