Twitter : #TheFifthWave
Titre VO: The fifth Wave
Réalisateur : J Blakeson
Acteurs : Chloë Moretz, Alex Roe, Nick Robinson, Liev Schreiber
Synopsis :
Chaque année, on y a droit. Une nouvelle adaptation d’un livre à succès, voit le jour au cinéma. Et chaque année on prend le même type d’acteurs et d’actrices, pas trop connus qui vont, après ces films, l’être aux yeux du grand public. Pourtant la nouvelle héroïne de cette nouvelle saga est déjà bien connue et on l’a aussi vue en bien meilleure forme et dans de bien meilleurs films.
Mais où est donc passée la belle et talentueuse Chloë Moretz qui nous prouvait si souvent que malgré son jeune âge elle avait un talent indéniable ? Une chose est sûr, elle n’est pas dans La 5ème vague, la jeune femme a beau y être physiquement, émotionnellement c’est le néant complet… On ne ressent rien, pas de compassion, pas d’amour pour son personnage, rien… Mais ce n’est pas la seule à décevoir, puisque Alex Roe et Nick Robinson sont exactement pareils, voir pire…
J Blakeson nous livre un copier-coller des sagas telles que Divergente ou Hunger Games, où l’héroïne est face à des choix impossibles, où l’amour triomphe de tout, où le pseudo méchant se reconvertit en gentil parce que c’est ça le pouvoir de l’amour et où évidemment l’héroine va devoir choisir entre deux prétendants. Et pour continuer de fournir du cliché comme on l’aime, la pauvre petite n’a plus de parents du jour au lendemain et va devoir aller sauver le dernier membre encore vivant de cette famille qui a déjà essuyé trop de pertes (ironie, quand tu nous tiens…). Tel un prince charmant, le beau gosse qu’elle a embrassé cinq minutes grand max,va la suivre partout, alors qu’il ne la connaît que depuis quelques semaines (le pouvoir de l’amour est si fort…).
On se retrouve avec un scénario et des dialogues où l’on touche le fond et ce n’est donc clairment pa slà qu’il va falloir chercher pour sauver les meubles. L’histoire est abrutissante et dégoulinante de clichés en veux-tu, en voilà. Le pseudo twist qui arrive un peu avant la fin se ramasse complètement la figure, puisque le film nous a déjà raconté la grosse partie de son intrigue et de ses « secrets cachés » en plein milieu du visionnage. On reconnaitra juste une qualité au film, ce sont ces effets spéciaux assez impressionnants et bien maitrisés. En clair, J Blakeson nous offre 2h d’ennui, desservi par un scénario aussi risible et pitoyable que le jeu d’actrice de Nabilla.
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