Critique : La Tour

3.8

Scénario

1.0/10

Casting

4.0/10

Réalisation

5.0/10

Bande originale

5.0/10

Twitter : #LaTour

Réalisateur : Guillaume Nicloux

Acteurs : Angèle Mac, Lina-Camélia Lumbroso, Hatik, Ahmed Abdel Laoui

Durée : 1h30

Date de sortie : 8 février 2023

Synopsis :
Au cœur d’une cité, les habitants d’une tour se réveillent un matin et découvrent que leur immeuble est enveloppé d’un brouillard opaque, obstruant portes et fenêtres, une étrange matière noire qui dévore tout ce qui tente de la traverser.
Pris au piège, les résidents tentent de s’organiser, mais pour assurer leur survie ils succombent peu à peu à leurs instincts les plus primitifs, jusqu’à sombrer dans l’horreur…

Ah Guillaume Nicloux… Avec son cinéma aussi original que particulier, son dernier en date risque d’en perdre pas mal en chemin. Moi la première d’ailleurs.

Traitant de sujets intéressants, à savoir l’instinct de survie, la lutte des classes et la bêtise humaine quand quelque chose d’effrayant se passe, La Tour c’est aussi fucké que mystérieux.

Nicloux laisse beaucoup de questions en suspend tout au long de son film (et même après), on y retrouve des couches de sous-textes (comme souvent chez le réalisateur) et même si le film nous prend aux tripes (la musique y est pour beaucoup) gardant un suspens jusqu’à la fin, malheureusement on se retrouve vite laissé de côté.

Le film est étrange, un peu glauque (mais on a vu pire), doté de quelques scènes assez dérangeantes et d’une ambiance glaçante dés les premières secondes.
Malgré plusieurs points positifs comme un bon casting (Angèle Mac est magnétique), une jolie photographie et un bonne bande son qui accompagne parfaitement le film et l’ambiance voulue, Guillaume Nicloux ennuie profondément pendant 1h30min…

C’est lent, long, on ne comprend pas pourquoi certains personnages tentent à ce point de rester en vie (surtout vers la fin du film, où l’on peut comprendre que l’espoir n’est vraiment plus de mise) et l’histoire est trop étrange pour réussir à nous garder dedans jusqu’au bout.

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