Twitter : #LeGrandJeu @BAC_FILMS
Réalisateur : Nicolas Pariser
Acteurs : Melvil Poupaud, André Dussollier, Clémence Poésy, Sophie Cattani
Date de sortie : le 16 décembre 2015 (1h39min)
Synopsis :
Pierre Blum (Melvil Poupaud), un écrivain de quarante ans qui a connu son heure de gloire au début des années 2000, rencontre, un soir, sur la terrasse d’un casino, un homme mystérieux, Joseph Paskin (André Dussollier). Influent dans le monde politique, charismatique, manipulateur, il passe bientôt à Pierre une commande étrange qui le replongera dans un passé qu’il aurait préféré oublier et mettra sa vie en danger. Au milieu de ce tumulte, Pierre tombe amoureux de Laura (Clémence Poésy), une jeune militante d’extrême gauche; mais dans un monde ou tout semble à double fond, à qui peut-on se fier ?
Le réalisateur Nicolas Pariser signe avec Le Grand Jeu, son premier long métrage qui s’inspire directement de l’affaire Tarnac. Le film, un thriller politique, se veut réaliste, sans toute fois l’être totalement à certains moments. Du moins c’est le sentiment qui s’en dégage.
Le Grand Jeu nous dévoile un Melvil Poupaud plongé malgré lui au cœur d’une manipulation à grande échelle face à un André Dussollier charismatique et fort imposant. Et si le film nous offre un superbe face à face entre un Dussolier en grande forme et un Poupaud assez bon bien qu’un cran en dessous, il nous est impossible de dire que le réalisateur nous ait sorti le grand jeu, car même si Dussollier y est excellent, ce premier long métrage regorge de quelques longueurs alourdissant une grosse partie du film.
Une réalisation et un scénario qui tirent donc en longueur du début à la fin et qui malheureusement nous empêchent de nous plonger au cœur même de l’intrigue et ce malgré une fin plus énergique. Petite déception donc puisque toute l’énergie est concentrée sur le dénouement si bien que lorsque le film commence à véritablement devenir intéressant, le spectateur en a déjà eu assez.
Le Grand Jeu aurait pu être un très bon film, mais celui-ci souffre d’un scénario inutilement complexe et d’une lenteur assommante. Dommage.
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