Twitter : #AladinLeFilm
Acteurs : Kev Adams, William Lebghil, Jean-Paul Rouve, Eric Judor, Michel Blanc, Vanessa Guide, Audrey Lamy
Réalisateur : Arthur Benzaquen
Date de sortie : 14 Octobre 2015
Vous vous souvenez de l’atrocité « Astérix aux jeux Olympiques » ?, véritable nid à stars du moment pour un rendu d’une atrocité sans nom ? Et bien en 2015 les studios n’ont visiblement pas compris qu’un film était bien plus qu’une brochette d’acteur « In » pour faire un bon film et nous pondent une nouvelle atrocité s’inspirant ici aussi d’un personnage connu de part le monde « Aladin » (il serait drôle de montrer ce film aux Etats-Unis et voir la réaction du public).
Ne cherchez pas le pire film de l’année et tant pis si je vais encore me faire attaquer par les fans de Kev Adams mais ces « Nouvelles aventures d’Aladin » est une véritable catastrophe sans nom qui n’a absolument pas sa place dans une salle de cinéma.
Entre un scénario vraiment mauvais, basique et sans réelles surprises pompant de ci de là et des acteurs aussi vides que la carapace d’une tortue morte, il n’y a en tout et pour tout qu’une seule scène à sauver du film concernant le premier voeux d’Aladin qui m’aura fait rire.
Les autres gags sont lourds, répétitifs et usés jusqu’à la corde (jusque dans son générique, ils usent une blague qui isolée était sympa mais qui rapidement tourne à la farce après la 6ème fois).
Autre petite catastrophe, les effets spéciaux ou le manque de qualité de ceux ci. Ca du fond vert il y en a eu mais alors il ne faut pas chercher les pros de l’informatique derrière tant les incrustations sont loupées. C’est bien simple, même un enfant de 10 ans sera capable de vous dire où se trouvent les scènes enregistrées en studio tant c’est flagrant. Si encore cela avait été proposé en 3D, on aurait pu faire genre « Mais l’acteur est en dehors pour donner un effet… » mais quand c’est en 2D, cela jure atrocement et on se demande si Pathé ne devrait pas arrêter les grosses productions quand ils n’ont visiblement pas le budget nécessaire que pour faire du bon travail.
Pur produit commercial, on a bien entendu droit au milieu du film à une chanson vraiment mauvaise (Si ce n’est le refrain accrocheur) interprété par un Kev Adams qui en plus de se prendre pour un bon acteur se la joue bon chanteur… Pas de chance, il est mauvais dans les deux domaines.
Les seconds rôles s’en sortent un peu mieux avec un Jean-Paul Rouve intéressant et un William Lebghil qui n’ a pas besoin d’en faire des tonnes (contrairement aux autres acteurs) pour être drôle. Chez lui c’est naturel.
Que dire de Vanessa Guide si ce n’est que pour une actrice qui a 6 ans de carrière… Un petit tour par l’école de cinéma ne serait pas de luxe. Enfin Audrey Lamy s’en sort plutôt bien et continue de bien évoluer depuis Qui c’est les plus fort même si on sent bien qu’ici encore on a sans doute du lui faire comprendre qu’elle devait faire « La comique de la télé ». Heureusement elle minimise un peu ceci et ne donne pas trop l’impression aux spectateurs d’être devant un Scènes de Ménages dans le désert.
Vous l’aurez compris, arrivé au bout d’1H30 de film, après quelques départs de spectateurs de la salle affligés par tant de médiocrité (personnellement je reste jusqu’au bout souvent par respect), on ne peut que confirmer ce qui était visible dès l’annonce du projet, Les nouvelles aventures d’Aladin plaira aux fans de Kev Adams, aux personnes qui visiblement ont oublié ce qu’était « La bonne comédie » ainsi qu’aux futurs scénaristes et réalisateurs, histoire de voir ne pas quoi faire.
Quant à Kev Adams, il serait temps qu’il comprenne qu’être humoriste (même si cela se discute) ne signifie pas pour autant être un acteur et qu’à moins de bosser et changer de registre il va rester coltiné aux minettes en chaleur et d’ici 10 ans, aux mamans célibataires qui se rappelleront leur « petit copain imaginaire de la télé ».
Les nouvelles aventures d’Aladin ne mérite vraiment pas d’être vu et encore moins de faire payer les spectateurs pour voir ce film au cinéma mais on ne pourra que saluer Pathé d’avoir proposé ce film sachant bien qu’il y un public pour Kev Adams qui se contente de peu (Il suffit d voir le succès du mauvais Les profs 2)
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