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Réalisateur : Radu Mihaileanu
Acteurs : Gemma Arteton, Sophie Nélisse, Derek Jacobi
Date de sortie : 9 novembre 2016
Durée : 2h14min
Synopsis :
Il était une fois un garçon, Léo, qui aimait une fille, Alma. Il lui a promis de la faire rire toute sa vie. La Guerre les a séparés – Alma a fui à New York – mais Léo a survécu à tout pour la retrouver et tenir sa promesse.
De nos jours, à Brooklyn, vit une adolescente pleine de passion, d’imagination et de fougue, elle s’appelle aussi Alma. De l’autre côté du pont, à Chinatown, Léo, devenu un vieux monsieur espiègle et drôle, vit avec le souvenir de « la femme la plus aimée au monde », le grand amour de sa vie. Rien ne semble lier Léo à la jeune Alma. Et pourtant.
De la Pologne des années 1930 à Central Park aujourd’hui, un voyage à travers le temps et les continents unira leurs destins.
Pour sa 9ème réalisation, Radu Mihaileanu nous livre une puissante histoire d’amour entremêlée avec plusieurs époques et personnages.
Magnifique, profond, original, d’une beauté saisissante et doté d’un casting impressionnant, L’Histoire de l’Amour est une énorme claque comme on en voit peu souvent. Les cadres et la photographie sont magnifiques et on se laisse porter par les légers mouvements de caméra, ou par ce plan séquence, en ouverture du film.
Gemma Arteton et Sophie Nélisse crèvent l’écran. Mark Rendall est superbe. Le duo Derek Jacobi – Elliott Gould marche du feu de Dieu et leurs personnages donnent une touche d’humour parfaite au film.
Le scénario entremêle plusieurs histoires et retrace une partie de la seconde Guerre Mondiale en Pologne et la traque des Juifs par les nazis. Le montage est excellent, les transitions entre les flahsbacks sont fluides et intéressants et ce sans jamais nous faire perdre le fil de l’histoire, tandis que le puzzle se remplit petit à petit. La bande originale est saisissante et donne des frissons à chaque fois qu’une des chansons passe.
Bien loin d’une histoire d’amour cliché, le réalisateur nous offre de magnifiques moments d’émotions et de tendresse, malgré la dureté des scènes à certains moments et l’injustice dont fait face Léo (Mark Rendall et Derek Jacobi).
Radu Mihaileanu nous offre un film puissant, intéressant et intelligent qui force le respect et l’admiration.
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