Twitter : #TheDoor @20thCFox_FR
Réalisateur : Johannes Roberts
Acteurs : Sarah Wayne Callies, Jeremy Sisto, Suchitra Pillai-Malik, Javier Botet, Sofia Rosinsky, Logan Creran
Date de sortie : 1 juin 2016 (1h36min)
Synopsis :
Une famille américaine mène une paisible existence en Inde jusqu’à ce qu’un accident tragique prenne la vie de leur jeune fils. La mère, inconsolable, apprend qu’un rituel antique peut lui permettre de lui faire un dernier adieu. Elle voyage alors jusqu’à un ancien temple, où se trouve une porte qui sépare le monde des vivants et celui des morts. Mais quand elle désobéit à l’avertissement sacré de ne jamais ouvrir cette porte, elle bouleverse alors l’équilibre entre les deux mondes.
The Door ou The Other Side of The Door en version originale, marque là le retour du cinéaste britannique Johannes Roberts après trois ans d’absence, mais il faut savoir que The Door est seulement le deuxième film du réalisateur à sortir sur nos écrans français et le troisième à sortir dans l’Hexagone, puisqu’il y a eu le film Forest of the Damned, sorti en décembre 2005 et Storage 24, sorti en avril 2013 directement en DVD. Ce dernier n’est donc pas très reconnu chez nous, mais revient cette année avec The Door, qui marque aussi le grand retour de l’actrice Sarah Wayne Callies après avoir été absente sur nos écrans depuis le film Black Storm, en août 2014.
Alors que nous vaut ce nouveau film d’épouvante-horreur, produit également par notre cinéaste français fétiche Alexandre Aja ? Eh bien, il y a du bon et du moins bon. Le film regorge autant de qualités que de défauts, mais parvient tout de même à retenir notre attention, notamment grâce à son intrigue qui est assez bien maîtrisée dans l’ensemble.
Tout d’abord, nous avons le plaisir de retrouver sur grand écran l’excellente Sarah Wayne Callies, une habituée du petit écran, qui après avoir fait face aux tornades de Black Storm, se retrouve cette fois-ci face à l’esprit démoniaque de son fils, mort dans un tragique accident. The Door a eu le mérite de me tenir en haleine du début à la fin avec pas mal de facilité, tout comme son scénario, car oui, il faut le dire l’histoire ne vole pas haut et est bourrée de références à d’autres films d’horreur, comme The Grudge ou encore La Dame en Noir de James Watkins. The Door possède une intrigue assez intéressante dans le fond et la forme, mais malheureusement après les 30 premières minutes du film, tout tourne très rapidement en rond. Malgré tout le film parvient tout de même à se démarquer de par son ambiance sombre et oppressante a défaut de par son originalité.
Pour ma part, The Door est plus présenté sous la forme d’un film dramatique, qu’un film d’épouvante-horreur, puisque le film se focalise plus principalement sur l’histoire tragique du fils que sur l’esprit démoniaque de celui-ci, revenu alors hanté sa famille. Le côté horreur n’est traité qu’à la toute fin, ce qui est bien dommage dans un sens, car il manque ce petit quelque chose qui fait que nous aurions pu avoir un vrai film d’horreur digne de ce nom. Après l’une des particularités du film est la présence de jump scares qui s’enchaînent au point de constituer l’attrait principal du film, mais fort heureusement, le long-métrage ne se base que sur ceux-ci d’autant que cela ne fonctionne qu’une fois sur deux, même si cela aura eu le mérite de me donner quelques frissons et ce à plusieurs reprises.
L’histoire du film prend le temps de se mettre en place et ne rentre pas dans la précipitation de tout vouloir boucler au plus vite, mis à part la fin qui pour le coup, est assez décevante, puisque celle-ci est bâclée en une fraction de seconde. On sent qu’il manque quelque chose à la fin qui aurait pu être retravaillé. Un film rempli de clichés qui se repose de peu sur ses lauriers tant nous avons là un manque d’originalité et une simplicité folle, mais attention simple, mais efficace comme on dit souvent et pour le coup ça fonctionne. Le film se passe en Inde et dispose de beaux décors somptueux et d’une belle mise en scène.
The Door est un film assez réussi et maîtrisé dans l’ensemble disposant de beaux décors et d’une belle ambiance sombre, oppressante et efficace. Le film est cependant rempli de clichés et tourne très rapidement en rond, manquant également d’originalité, malgré 30 premières minutes du film excellentes. Un film simple et efficace possédant une fin légèrement bâclée.
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