A l’occasion de l’avant-première de War On Everyone lors de la 42ème édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville, nous avons rencontré Alexander Skarsgård, Michael Peña et John Michael McDonagh.
Qu’est-ce qui vous a attiré le plus dans le scénario ?
Alexander Skarsgård : C’est assez rare de lire un scénario qui ne ressemble pas à une nouvelle version d’un film qu’on a déjà vu plusieurs fois. Il y a plein de bons scénarios où on se dit « Ah oui ça ressemble à tel ou tel film », ou quand on voit que les scénaristes se sont inspirés de tel ou tel autre film.
Michael Peña : Ce qui peut être sympa.
Alexander Skarsgård : Oui, tout à fait. Mais c’est rafraîchissant de lire un scénario qui ne ressemble pas à un autre film. Quand je lisais le scripte je me disais « Je n’ai jamais vu un film comme ça. », un qui ne soit pas politiquement correct. Et puis j’étais excité de faire une comédie, je n’en avais plus fait depuis 10 ans.
Vous n’aviez pas peur de faire une nouvelle comédie, parce-qu’il y en a beaucoup qui sortent ?
Michael Peña : Le scénario était si bon, si intelligent.
John Michael McDonagh : Je trouve la plupart des comédies pas drôles. Spécialement les comédies américaines. Par exemple, les sitcoms quand vous les regardez et que vous vous surprenez en train de rire, c’est juste du fait du rythme et de la façon dont c’est écrit. Je vais m’arrêter et réaliser que ce n’est pas drôle. Je trouve que la plupart des comédies ne sont pas drôles, parce-qu’elles ne reflètent pas une seule partie de la réalité. Elles ne créént pas des blagues que les personnages pourraient inventer. Je ne créé pas des blagues et dit « c’est le personnage qui les raconte, parce-qu’il est comme ça. ».
Michael Peña : Mon personnage se trouve drôle parfois. Il se croit très intellectuel et il l’est. Mais il est un peu dans l’insécurité parce-qu’il se dit « je veux être intelligent, je dois l’être et je dois montrer aux autres que je le suis. ».
Est-ce que vous voudriez à nouveau travailler ensemble ?
John Michael McDonagh : Je voudrais prendre ma retraite dans 5 ans, me faire assez d’argent et partir en Australie, ou je ne sais où. Mais oui j’adorerais re-travailler avec eux. C’était une expérience un peu stressante. J’ai été mécontent de certaines personnes dans l’équipe technique, mais je me rends compte que je n’ai jamais eu de problème avec les acteurs sur mes films. Je pense que quand vous débattez avec les acteurs, j’ai l’impression qu’ils veulent le meilleur pour le film. Ils le veulent aussi bon qu’il puisse être.
Pourriez-vous être les nouveaux Starsky et Hutch ?
Michael Peña : On est à l’opposé de Starsky et Hutch, on les battrais sûrement. On prendra leurs cocaïne et on ira boire un coup avec eux.
Voici notre critique du film
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