Cette année, nous avons eu la chance de nous rendre au Dinard Festival du Film Britannique 2022 où nous avons eu l’occasion de rencontrer George Blagden présent en tant que membre du jury. Voici donc enfin notre interview en vidéo.
Le son de notre vidéo n’étant pas parfait, on vous propose également une version écrite avec quelques bonus coupés au montage.
- C’est votre première fois à Dinard ?
Oui, oui, la première fois. Et c’est tellement jolie. C’est une ville très belle. Des histoires que j’ai entendues ces derniers jours. J’aime bien être là.
- C’est aussi votre première fois en tant que jury dans un festival?
Oui, première fois. C’est une expérience un peu bizarre parce que c’est normal de juger les films et les séries chez moi, dans le privé. On dit, j’aime bien ça ou je n’aime pas beaucoup ça. Mais de faire ça dans un quartier public c’est quelque chose de différent. Et aussi, c’est un truc un peu complexe pour essayer de choisir quelque chose, un prix entre une équipe de jurys. La chose la plus difficile cette semaine, c’est que la sélection des films est incroyable. Nous avons vu quatre films déjà et nous allons voir un film ce soir et le dernier demain. Et franchement, ils sont incroyables, ils sont tellement différents, les styles et les histoires. Et demain, quand nous devrons choisir les prix, ça va être difficile.
- Le Dinard Festival du Film Britannique a pour symbole Alfred Hitchcock. Quelle est votre film préféré de ce réalisateur?
Je réfléchis et je suis tellement embarrassé. Je crois que je n’ai pas vu un film d’Hitchcock.
- Un jour peut-être.
Oui, un jour j’espère.
- Vous êtes présent au festival aussi pour défendre le film The Gallery dans lequel vous jouez. Pouvez-vous nous raconter votre expérience ?
Oui, c’était un défi énorme pour toute l’équipe. The Gallery, c’est un film interactif où vous, le voyeur, devait choisir au début si on veut que le personnage principal soit masculin ou féminin. Alors, nous avons tourné le film deux fois, comme ça. Et puis il y a des choix. Chaque scène ou chaque deux ou trois minutes, on doit choisir comme spectateur où on veut aller avec cette histoire. Alors, c’était 600 pages de texte. Je crois qu’il y a huit ou neuf fins différentes et 40 méthodes pour arriver à ses fins. Alors c’était un truc de dingue pour le tourner et un défi énorme pour un comédien. Moi, j’ai choisi ce travail pour cette raison, pour jouer deux rôles dans le même projet, deux rôles complètement différents, protagonistes et antagonistes. Et oui, c’est bien à montrer au public dans un cinéma, parce que la forme Interactive, on peut imaginer que ça doit être une expérience chez nous avec une plateforme de streaming. Mais, pour montrer ce type de film avec 200 personnes qui choisissent, c’est très intéressant parce que c’est une décision de groupe. Ce n’est pas individuel. Il y a des gens qui choisis quelque chose avec son bâton et peut être ce n’est pas la majorité. Alors c’est encore une expérience différente et c’est très intéressant à voir.
- En effet, l’expérience est curieuse car après l’épisode de la série Black Mirror qui proposait également un système interactif c’est intéressant d’appréhender ce choix majoritaire d’un public.
Oui, et aussi Netflix. Ils ont dit qu’avec cet épisode, ils ont collecté les infos, les data sur les spectateurs. Quels choix ils ont fait sur l’épisode, et ils peuvent voir tous les choix de tout le public, et ils ont dit que la plupart du public sont malades, tordus. Ils ont tous des choix très sombres. Et on a cette expérience dans un cinéma avec The Gallery. On constate ce qu’on a choisi et ce que ça peut vouloir dire de nous.
- Vous avez aussi participé à une nouvelle comédie musicale qui sort prochainement, The Land of Dreams. Pouvez-vous nous en parler ?
Oui, oui, oui, oui, oui. C’est un film italien. Je l’ai tourné en 2019 et c’était du début à la fin magique comme production. C’est vraiment l’exemple où l’auteur Nicola Abbatangelo, il a écrit le texte et il réalise le film, il a créé quelque chose qui est « dreamlike » (onirique). C’est une histoire qui est « feelgood » et on ne peut pas voir ce film sans se sentir bien. Et il y a plein d’espoir. Et on ne trouve pas beaucoup des films comme ça au Royaume-Uni à l’instant. C’est toujours avec le désespoir et donc j’ai adoré le faire. J’ai chanté dans le film et c’était un projet qui est très proche de mon cœur et ça sort en octobre à Rome.
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