Twitter : #Judy
Titre VO : Judy
Réalisateur : Rupert Goold
Acteurs : Renée Zellweger, Finn Wittrock, Jessie Buckley
Durée : 1H58
Date de sortie : 15 Janvier 2020
Après Chicago sorti en 2002, il est temps de retrouver Renée Zellweger dans un nouveau rôle musical. Ici, elle reprend le rôle de la célèbre artiste Judy Garland, connue pour son rôle dans Le Magicien d’Oz qui l’a rendue célèbre lorsqu’elle était plus jeune. L’histoire se passe vers la fin des années 60, lorsque Judy approche de ses 47 ans avec deux enfants (pas de traces de Liza Minelli), une carrière un peu à l’abandon et qu’elle se voit alors partir à Londres pour une série de Show. Elle devra faire face à ses démons avec l’alcool, à sa solitude et au fait d’être loin de ses enfants, ce qui va la mettre à rude épreuve.
Globalement le film se veut touchant mais il reste cependant assez spécial. Renée Zellweger se donne à fond, elle chante magnifiquement bien, mais on peut avoir un peu de mal à ressentir de la compassion pour son personnage. Même si les musiques sont belles, il y en a peu et cela peut paraître décevant pour les fans. Néanmoins, ce film n’est pas une comédie musicale, mais bien un drame sur une artiste. On attend alors avec impatience la performance de Somewhere Over The Rainbow que tout le monde connaît. Difficile alors peut-être à ce moment-là de ne pas être touché par la performance musicale de l’actrice.
L’utilisation des flashbacks en relation avec sa vie actuelle n’est pas forcément très bien amené et souvent, on se demande pourquoi certaines scènes ont été placées à ce moment-là.
Parce que le film est surtout centré sur son personnage et sa relation avec ses enfants ou son ex mari, on ne sait pas trop ou cela veut nous emmener. Les personnages secondaires sont assez peu développés, le personnage de Roselyn joué par Jessie Buckley (toujours aussi incroyable) n’a pas l’impact attendu et reste assez en surface. Cependant on comprend le personnage de Judy, détruite entre son envie de subvenir aux besoins de ses enfants, de les voir et sa passion pour la scène.
La question demeure, est-ce que le film suffit à lui-même ? Il est difficile d’avoir un avis clair et net dessus, en effet même s’il y’a une belle musique et même si Renée Zellweger est incroyable, le film nous reste avec une image assez vague, des souvenirs de quelques passages, mais son manque de personnalité et de profondeur dans le développement des personnages et dans l’utilisation des flash-backs, le rend malheureusement oubliable.
Il y avait matière à faire autour de Judy Garland, mais ce film tombe à un moment où o en vient a se demander si les intentions sont bonnes… Est-ce réellement un hommage ou une énième attaque contre les gros patrons de Hollywood, ici le patron de la MGM ?
1 Trackback / Pingback