Twitter : #JungleCruise
Titre VO :
Réalisateur : Jaume Collet-Serra
Acteurs : Emily Blunt, Dwayne Johnson, Jack Whitehall
Durée : 2H08
Date de sortie : 28 juillet 2021
Après Pirates des Caraïbes, vont-il réussir à lancer une nouvelle franchise chez Disney ? En effet, si nous faisons le rapprochement avec la célèbre saga de Jack Sparrow, c’est parce que les deux sont directement inspirés par une attraction du parc Disney. Et ce n’est pas tout ce qui les rapproche, mais nous verrons ça un peu plus tard dans cette critique.
Avec ce nouveau film, Disney ne s’éloigne pas de ce qui fait son succès, c’est-à-dire les films familiaux. Jungle Cruise plaira aux plus petits comme aux plus grands indéniablement, mais restera tout de même moins mature que La Malédiction du Black Pearl. Est-ce pour autant un défaut ? Pas tout à fait, le long-métrage a beaucoup d’autres points positifs comme la richesse visuelle et la beauté des décors. C’est un Brésil chaud et coloré que nous découvrons et sa forêt amazonienne dangereuse qui révèle une mythologie bien construite et prometteuse. L’année, 1916, permet d’être plongée dans une époque qui se prête plutôt bien au film d’aventure avec des costumes dignes d’Indiana Jones.
En vérité, on ne peut nier qu’il est largement inspiré dans son ensemble. C’est là un de ses premiers défauts. Si nous l’avons comparé à Pirate des Caraïbes, ce n’est pas seulement pour la déclinaison d’une attraction en film, mais surtout parce que plusieurs points s’en rapprochent, notamment comme les antagonistes qui vous rappellerons sans aucun doute ceux de la première saga. Mais c’est aussi, de l’Indiana Jones à foison qu’on peut apprécier (et c’est pour le coup une réussite finalement). Il y a du bien et du moins bien dans ces inspirations, on reprochera peut-être le manque d’une idée propre à ce voyage divertissant. Une recette déjà vue, mais restant tout de même un vrai plaisir nous emportant sur cette croisière.
Étonnement, Dwayne Johnson et Emily Blunt ont une alchimie remarquable qui naît au fur et à mesure que le film se dévoile. Si leur talent n’est plus à prouver, ils incarnent ici parfaitement leurs rôles : celui d’un capitaine un peu spécial d’une croisière tout aussi spéciale pour Dwayne Johnson et celui d’une doctoresse en manque d’aventures bien plus courageuse que son frère pour Emily Blunt. D’ailleurs, le frère de l’héroïne (incarné par Jack Whitehall) est une véritable pépite d’humour qui n’en fait jamais trop, juste ce qu’il faut. Il apporte de l’humour, mais vous y méprenez pas, un peu d’émotions aussi notamment avec une scène bien venue. Tous ces personnages sont jetés dans une aventure digne d’une attraction, l’adaptation est donc réussie de ce côté là puisque nous sommes nous même emportés dans le bateau de la Jungle Cruise. Si vous aimez les parc à thèmes, alors vous aimerez ce film sans aucun doute. Il y a de quoi passer un bon moment : de l’action à souhait, des rebondissements, de l’humour et une atmosphère fantaisiste.
Mélangez, La Momie avec À la poursuite du diamant vert et les deux oeuvres précédemment citées et vous aurez Jungle Cruise. Rajoutez à cela une sublime bande-originale signée par James Newton Howard (Maléfique, Les Animaux Fantastiques…) qui est à elle-même un personnage à part entière et vient largement élever le tout. C’est un long-métrage qui fait du bien, mais bien trop fragile pour lancer une nouvelle franchise à l’image de Pirate des Caraïbes et survivre à toutes ses références. Alors oui, le film n’ose pas et ne casse pas les codes outre un féminisme dans une époque où la femme n’avait pas son mot à dire, mais finalement ce n’est pas ce qu’on lui demande et il rempli bien sa fonction de divertissement.
Rendez-vous dès le 28 juillet au cinéma pour sauter à bord de la croisière Jungle Cruise !
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