La chrysalide de Louis Arlette

Nouvelle sortie pour Louis Arlette et une sortie qui semble lui tenir à coeur. Alors même qu’il a déjà une belle discographie à son actif, ce dernier aime à considérer cet opus comme son premier album. Choix en lien avec le titre de l’opus et le fait qu’il marque une évolution musicale construite sur son passé, cela évoque ainsi la fin de sa transformation et l’éclosion de sa chrysalide !

Si les fans de ce grand artiste s’y retrouveront ici et là de par la voix unique de Louis, mais aussi certaines sonorités familiales, il est vrai que cet opus se démarque des autres sur de nombreux points si ce n’est une chose commune à sa discographie : Louis Arlette ne cherche pas « Le tube radio » et préféré proposer des choses qui l’intéressent.

De ce fait, il nous est impossible d’imaginer des titres tels que Dis donc, Enee passer en radio ou même rencontrer le grand public tant ce titre est étrange. Mais à l’image de Björk qui est parvenue à se construire une carrière sur de l’original et de l’étrange, Louis Arlette s’amuse, propose et surprend.

Mais cette liberté à un prix et en tant que personne qui apprécie depuis de nombreuses années le travail de Louis… Je me dois de dire que ce projet m’a moins parlé, touché et malgré ses nombreuses qualités, sera sans doute celui vers lequel je reviendrai le moins souvent et ce d’autant plus qu’avant la « Chrysalide » il y avait des chefs-d’oeuvre tels que « Arbre de vie » et « Des ruines et des poèmes« .