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Titre en vo : The Eagle Huntress
Réalisateur : Otto Bel
Acteurs : Daisy Ridley (en voix off)
Date de sortie : 12 avril 2017
Durée: 1h27
En voilà un joli documentaire sur une jeune fille qui rêve de devenir chasseur à l’aigle dans un pays où la tradition est forte et où cela semble impossible.
La jeune fille et son aigle aborde plusieurs thématiques, et ce, de manière très intelligente, sans jamais user du forcing tout en offrant aux spectateurs la découverte d’un art, d’une culture et d’un peuple d’humains incroyables.
Ainsi, le film dresse dans un premier temps le rêve de cette jeune fille tout en nous montrant le parcours au combien difficile qu’elle doit entreprendre pour y parvenir. Ce parcours nous permet de découvrir la chasse à l’aigle, le festival très populaire en Mongolie et surtout la chasse en condition réelle dans ce froid insoutenable. Mais très vite on se rend compte qu’au-delà de suivre le parcours de cette jeune fille, c’est avant tout l’histoire d’amour d’un père pour celle-ci (et réciproquement) qui se dévoile sur l’écran. Une histoire touchante d’autant que ce père joue gros en éduquant sa fille le mieux possible avec pour unique mission que de lui permettre de vivre son rêve malgré les réticences des anciens encrés dans la tradition.
Concernant la réalisation du film, les images sont splendides et les décors mongoles superbement mis en lumières. Que ce soit les longues vallées enneigées ou le décor du festival, chaque plan du film est un émerveillement pour nos yeux. Il en va de même pour nos oreilles gratifiées d’une bande originale soignée du début à la fin et ce jusqu’au générique final interprété par Sia qui délivre ici l’une de ses plus belles chansons.
Seul point faible du film, la voix off qui nous extirpe du film pourtant construit non pas comme un documentaire, mais pratiquement comme une fiction. Bien que la voix de Daisy Ridley soit agréable, ses commentaires ne servent pratiquement à rien et sont plus gênants qu’autre chose d’autant que les images, la manière dont est construite l’histoire et le naturel des acteurs (non professionnels puisque des anonymes) se suffisaient à eux-mêmes.
La jeune fille et son aigle sera apprécié des amateurs de documentaires, mais pas uniquement grâce à son aspect « film »
Une bien jolie réussite
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