Omnivores diffusé en VO espagnole sous-titrés en anglais, et donc uniquement accessible aux personnes comprenant l’une des deux langues, est un bon petit film certes trop rapide mais au suspens prenant.
Synopsis : L’histoire est celle d’un écrivain engagé par une journaliste pour un reportage. En effet elle a entendu parlé d’un restaurant clandestin qui servirait de la viande humaine.
Je ne vais pas vous spoiler le film en vous dévoilant que forcément oui il y a bien un restaurant clandestin qui vend de l’humain sans quoi il n’y aurait pas de film et si je vous dévoile cela, c’est parce qu’un des soucis du film est d’y arriver trop vite. En effet on aurait aimé que l’enquête du journaliste traîne un peu avant qu’il ne soit invité à l’un de ces repas. 3 restaurants plus tard, il se retrouve déjà invité, limite bon pote avec le patron du restaurant qui est nous avait été présenté 2 minutes seulement après le générique du début. Cette révélation sur le patron du restaurant est clairement une erreur, car mal placée selon moi. En effet on découvre au début du film comment cet homme est devenu cannibale et on comprend que le réalisateur a placé cette scène d’entrée de jeu pour choquer alors qu’ elle aurait eu beaucoup plus de forces si placée plus tard dans le film sous la forme d’un flashback laissant ainsi pendant un moment le spectateur se demander comment il en est arrivé là. En nous dévoilant ce secret dés le départ, on ne s’intéresse que très peux à Dima (le patron du restaurant clandestin) qui finalement n’a plus le moindre secret pour nous.
Il faut savoir que ce n’est nullement un film gore ou d’horreur car il n’y a finalement que très peux de sang et l’on ne voit pas vraiment de découpes d’hommes. Le film joue plus sur le dégoût que peut provoquer l’image de personnes dégustant avec plaisir d’autres hommes.
A côté de cela et des quelques défauts cités plus haut, on s’attache assez bien au héros du film et le twist nous laissant nous demander comment il va bien pouvoir s’en sortir (En effet on le force à manger une de ses conquêtes en en le faisant il devient forcément complice et donc difficile pour lui d’accuser les autres quand lui même a mangé son amie) est vraiment intéressant tout comme la résolution finale du film, car planifiée en amont et de façon subtile si bien que quand cela arrive, on ne peut que dire… « Ah merde, bien entendu.. »
Un film donc bien foutu mais qui manque une bonne demi-heure pour que l’on s’attache encore plus aux personnages, pour que l’on découvre d’autres restaurants étranges et pour que la fin sonne plus encore comme une libération que ce qui nous est proposé.
Bien foutu mais pas parfait.
Be the first to comment