Plutôt discrets comme ils s’en amusent sur leur instagram, le duo MAB est pourtant de sortie cette semaine avec une véritable suite à leur EP « Il suffit d’y croire, mais… ».
« Il suffit d’y croire, mais… très très fort » offre donc plus qu’un nouvel EP, mais bien un mini album de 8 titres composés de nouveaux morceaux ainsi que d’autres déjà dévoilés en single depuis leur dernière « grande » sortie.
Cela débute par une petite intro relativement touchante qui utilise enfin le nom de l’EP (et de l’album), à savoir « Il suffit d’y croire, mais très très fort« .
Autres morceaux présents sur cet opus, les balades « Qu’est-ce qu’on devient » (petit coup de coeur), « Détergent » sur laquelle ils invitent Herman Shank et le magnifique « Viens, on danse un slow« . Les frangins seraient-ils devenus romantiques ou les nouveaux rois de la ballade française ; on serait amené à le croire si ce n’était que « Tout donner » arrive juste derrière pour nous rappeler combien ils sont bons dans l’Uptempo, ou devrions-nous dire : bons dans chaque univers musical.
Véritable moment lors des concerts, le morceau « On est des légendes » est une des pistes les plus brillantes de cet album et définitivement de celles que l’on va écouter encore et encore.
On a clairement ne préférence ici pour le MAB énergique et retrouver l’incroyable « Je fonce » sur cet album ne peut que nous réjouir ! Véritable bombe électro, on en redemande !
Enfin l’opus se termine sur « Algorithme« , petite outro aussi agréable que ne l’était l’intro de cet opus.
Alors qu’il aurait été facile pour MAB de simplement agrémenter leur EP de 2022 avec une ou deux inédites comme c’est souvent le cas dans le monde musical actuel, il n’en est rien et c’est bien avec un nouvel opus que le duo effectue son retour sur les plateformes de streaming. Si un moment on parlait de transitions entre leurs premiers titres et les derniers en date, force est de constater que MAB a encore des surprises à nous proposer et on ne peut qu’espérer d’autres pistes (plus longues) dans la veine de « Il suffit d’y croire, mais très très fort » tant cette petite minute et quatorze secondes sont d’une beauté sans nom.
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