Twitter : #Maléfique2 @DisneyFR
Titre VO : Maleficent : Mistress of Evil
Réalisateur : Joachim Rønning
Casting : Angelina Jolie, Michelle Pfeiffer, Elle Fanning, Harris Dickinson
Durée : 1h59
Date de sortie : 16 octobre 2019
Angelina Jolie revient pour la suite des aventures de la célèbre méchante de Disney, Maléfique. Alors que le conte a pris une tournure originale dans le premier film, offrant une nouvelle vision qui a divisé les fans, ce second chapitre était l’occasion d’offrir une histoire complètement inédite et donc avec une liberté certaine.
Nous retrouvons donc l’actrice oscarisée dans le rôle principal et Elle Fanning dans celui de la princesse Aurore, mais ce n’est pas tout puisque Michelle Pfeiffer rejoint l’équipe dans le rôle de la belle-mère, la reine Ingrith. Une affiche qui donne donc fortement envie, la popularité de Angelina Jolie et Michelle Pfeiffer n’étant plus à prouver. Pourtant, Disney semble manquer le pas avec ce film qui promettait tant visuellement.
L’histoire est assez simple, le temps a passé et la jeune Aurore décide de se marier avec le prince Philippe. Une rencontre entre deux univers biens différents : le peuple de la lande d’un côté, et celui des humains de l’autre. C’est donc un film qui parle des différences, de la variété de cultures et la rencontre tumultueuse entre elles. Il y a une recherche constante d’identité, de la notion de famille et même des références à notre propre Histoire. Si les messages sont positifs, c’est ce trop plein de positif qui va empêcher cette suite de décoller. Disney n’ose pas prendre de risque et reste sur une Maléfique pas si maléfique que ça finalement.
Joachim Rønning nous livre une réalisation plutôt convaincante, mais caricaturale sur bien des aspects, que ce soit les personnages ou même le dénouement de l’histoire. Un scénario donc fragile porté par des actrices qui sauvent le tout, mais ce n’est pas suffisant pour convaincre. Pourtant, il y a une richesse dans ce film qui n’était pas mis en lumière dans le premier : les origines de Maléfique sont développées, créant par la même occasion une légende plutôt convaincante, le peuple de la lande n’a jamais été aussi varié tant au niveau de la faune qu’au niveau de la flore et les costumes sont toujours aussi impressionnants.
Certaines scènes sont visuellement belles, il y a de l’idée et une envie de créer des tableaux, mais le manque de moyens se fait ressentir et parfois les effets spéciaux ne sont pas à la hauteur de ce que veut montrer le réalisateur. Nous nous retrouvons donc certaines fois avec des scènes brouillonnes et pas terminées. En somme, cela résume Maléfique : le Pouvoir du Mal; un potentiel présent sur bien des niveaux, mais jamais atteint par un manque d’audace et de budget.
Notons tout de même que la musique signée Geoff Zanelli s’impose comme un personnage à part entière et le compositeur nous offre une bande-originale de qualité.
Contrairement à ce que dit Michelle Pfeiffer dans le film, il s’agit bien là d’un conte de fées. Passé outre une certaine attente et en y allant en connaissance de cause, Maléfique 2 reste un bon divertissement qui prône le fait d’être unique. Comme dit précédemment, sur le plan du casting il n’y a pas non plus de mauvaises notes, il reste très bon en tout point. Maintenant que la mythologie est étendue, élevant alors Maléfique comme un univers digne de Harry Potter, le Seigneur des Anneaux ou encore Narnia, peut être qu’un troisième film pourrait nous offrir une Maléfique digne de ce nom, du moins digne de ce que le personnage fut un temps à l’époque du dessin-animé.
Maléfique : Le Pouvoir du Mal est donc un film plein de coeur, ponctué par de l’humour et une bataille finale épique c’est indéniable, mais freiné par une caricature trop présente d’un positivisme utopique.
Rendez-vous le 16 octobre pour découvrir Maléfique : Le Pouvoir du Mal au cinéma !
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