Après le succès rencontré avec son premier album Outermost Edge en 2018, le violoniste, producteur et compositeur Alex Stolze effectue son retour ce 4 décembre avec un second opus nommé Kinship Stories que l’on a eu la chance de découvrir il y a quelques jours maintenant.
C’est évidemment sur des notes de violon que s’ouvre cet opus histoire de rapidement poser les bases et quelles notes de violons puisque le titre « German Desert » est simplement magnifique et parfait en guise de douce introduction à ce qui va suivre et ce d’autant que les surprises arrivent dès la première minute de ce petit morceau. C’est là qu’arrivent en effet les beats, les sons électroniques et forcément une musicalité hybride et déconcertante.
« Orphan » ajoute un aspect « World music » aux différentes sonorités, mais ce qui surprend le plus est la voix d’Alex Stolze. En effet si musicalement on est rentré directement dedans, ce serait mentir que de dire qu’on a été totalement convaincu de suite par ce qui était proposé. Il faut se faire à la voix d’Alex Stolze qui bien que classique semble parfois en décalage avec la musique proposée. On aurait imaginé autre chose sur un album comme celui-ci. Ainsi, si comme nous vous décrochez un peu par ici… Ecoutez l’opus une seconde, voir une troisième fois et rapidement vous verrez que cette voix ne vous distraira plus, bien au contraire.
Les autres pistes vont ensuite s’enchaîner en alternant sonorités électroniques, instruments du monde et mélodies tour à tour planantes, dansantes ou envoutante comme ce magnifique violon présent sur « The way we care«
Du côté des très belles pistes et parce que l’on est ici très sensible au piano, on épinglera forcément « Negev » et son côté délicat. Le piano se mélange parfaitement avec le violon et l’absence de partie transforme ce morceau en une pause douce et reposante.
sur « Babylon« , Alex Stolze propose quelque chose avec un côté « Comédie musicale dramatique » qui à nouveau peut déconcerter.
Après une nouvelle pause musicale, Alex Stolze propose une des pistes les plus interessantes de l’opus. « Manic Magician » est plus rythmée que les morceaux précédents et l’apport de sons électroniques est plus qu’intéressante.
sur « Horses et Acres« , Alex Stolze joue entre autre avec la stéréo et si vous écoutez ce morceau sur un home cinéma, préparez-vous à un joli voyage puisque le son se balade partout de manière discrète pour ne pas devenir un effet perturbant, mais bien quelque chose d’enveloppant. Très bon morceau.
L’opus se termine sur une nouvelle pause 100% musicale et le titre surprenant « The Rucksack Song » qu’on vous laissera découvrir pour ne pas gâcher la surprise. Il faut juste se dire qu’il ne représente absolument pas ce que l’on a écouté jusqu’ici sur l’album et donne presque l’impression d’être un aperçu de ce que pourrait proposer Alex Stolze par la suite et entre nous si cela devait être le cas… On serait rapidement présent tant ce morceau est excellent !
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