Alors que cela fait plusieurs années qu’elle officie aussi bien dans l’ombre que dans la lumière, Barbara Pravi n’en était pas à ses débuts quand elle a participé à l’Eurovision et offert la magnifique 2ème place à La france !
Par contre sił y a une chose qui a changé après l’Eurovision et son extraordinaire titre « Voilà » est qu’elle est parvenue à mettre le monde entier à ses pieds et l’on est plus que jamais heureux de voir cette artiste que l’on aime et suit depuis tant d’années toucher autant de monde.
Et c’est quelques mois après sa participation au Concours Eurovision qu’elle est de retour avec son premier véritable album (Hors EP) « On n’enferme pas les oiseaux » et ce titre est parfait tant on voit Barbara prendre réellement son envol.
Si évidemment le fan de la première heure regrettera un peu l’absence de titres un peu plus pop comme « Amour impoli » ou « On m’appelle Heidi« , c’est une Barbara Pravi plus adulte, plus intense que l’on retrouve par ici.
Débutant par « Voilà » avant de poursuivre sur « Le jour se lève » une « Interlude » somptueuse et enfin « L’homme et l’oiseau« , on a dans ce début d’opus un enchaînement parfait entre 4 titres d’une beauté et d’une intensité incroyable. Si l’on prend la peine de s’attarder sur les mots et l’émotion qui se dégage de la voix de Barbara, on peut sentir inévitablement les larmes montez en nous. On a rarement eu un début d’album aussi somptueux.
Le nouveau single en date « Saute » démarque un peu des autres morceaux et s’il est l’une des pistes les plus faibles de cet opus, c’est surtout parce que la barre est très haute.
Opus plutôt épuré, sans fioriture ou excès d’instruments, la production de cet album a l’intelligence de laisser Barbara exploser et faire ce qu’elle fait de mieux, délivrer de l’émotion comme c’est entre autre le cas sur « Prière pour rester belle » et son côté intense aussi bien niveau de la musique que du texte.
Autre moment de grâce sur lequel Barbara propose une autre facette d’elle, le prenant « La ritournelle » sur lequel Barbra se veut plus conteuse que chanteuse. On retrouve cette même sensation sur « La vague » même si on lui préférera d’autres morceaux.
Du côté des textes on ne peut que forcément apprécier l’enchaînement entre « La femme » et « Mes maladroits » qui nous parlent des hommes sous deux angles différents et proposés habilement.
Enfin, gros coup de coeur aussi pour « Je l’aime, je l’aime, je l’aime » qui débute tendrement avant de sembler à l’image d’un amour fort et puissant… Un peu à l’image de ce que l’on ressent pour Barbara.
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