Je ne sais pas s’il y a quelque chose de « conventionnel » avec Streaker puisque du clip, aux chansons en passant par le nom de l’album, chaque postposition du groupe est surprenante, étrange, mais surtout diablement efficace.
Avec des phrases qui marquent comme « Aux enterrements j’ai toujours envie de baiser » sur le titre « Symétrie » ou encore « Le nez dans ta fourrure, moi non plus j’arrive plus à te voir, t’es tellement près… » sur « Près » ou encore « La lumière sort de ton vagin » sur « Chacun danse part 2« , Streaker étonne musicalement, mais aussi avec leurs textes.
L’opus s’ouvre donc sur le single « Symétrie » porté par un clip fou mais tellement fun avant d’enchainer les morceaux électro qui dégagent tous une énergie assez folle et des textes moins codifiés et éloignés aussi de ce que l’on entend généralement dans cet univers « électro » où le dico doit faire 4 pages dont deux avec le mot « Love » en gros !!
Du côté des excellentes pistes, « Éternité » « Fleur pute« , « Chacun Danse part 2 » qui rappelle musicalement un peu Mirwais ou encore « Chacun danse part 1 » plus pop qu’électro.
Ce groupe rappelle un peu le duo israélien The Young Professionals mais en version française…
Album surprenant et réussi, « Par inadvertance, par négligence, presque par étourderie » est définitivement un opus que l’on va écouter « Volontairement, par envie, aucunement par hasard »
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