Vous avez, sans doute découvert comme nous Mélissa Bon par le biais d’une grande émission télé, mais aujourd’hui c’est en tant qu’artiste à part entière qu’elle effectue son retour pour notre plus grand plaisir.
C’est à cette occasion que nous avons eu envie d’échanger avec elle et de la rencontrer.
Z : Que pouvez-vous nous dire de votre expérience passée, notamment de votre passage à The Voice.
MB : Comme toute expérience, c’était quelque chose d’enrichissant, mais aujourd’hui cette époque me semble lointaine et je me dis que cela n’était qu’une facette de ma personnalité et de ce que j’ai envie de donner artistiquement. A cette époque, j’étais chanteuse, aujourd’hui c’est en tant qu’artiste plus complète et épanouie que je me présente au public.
Z : Depuis, qu’avez-vous fait ?
MB : je suis partie un moment aux États-Unis. Vivant entre La suisse, New-York et Paris, j’ai finalement beaucoup voyagé. Puis cela fait déjà deux ans que je prépare ce premier ep. Je préparais ceci de mon côté, secrètement dira-t-on. Cette manière de faire m’a permis de découvrir cette fibre artistique et ses différentes facettes finalement en moi. Des choses que je savais avoir, mais qui n’étaient pas encore explorées jusque là.
Z : Et votre vie se situe où aujourd’hui ?
MB : Entre la Suisse et Paris. j’alterne pratiquement toutes les deux semaines.
Z : Deux ans de préparations pour cet ep. Est-ce deux ans de doutes, de travail acharné, de recherche de vous-mêmes ?
Z : On est dans une époque où tout va très vite et vous semblez vouloir prendre votre temps. N’est-ce pas risqué ?
MB: Je dois être trop Old School (rire), mais effectivement je constate la vitesse à laquelle défile les sorties musicales, mais je ne pense pas faire de la musique qui rentreraient dans un moule et cela va aussi dans l’approche du travail. J’espère que le public acceptera ma façon de travailler et me suivra dans cette démarche. Celui de prendre le temps d’explorer, d’avancer doucement, mais sûrement.
Z : On parlait de « Moule » et il est évident que cet ep n’est pas « radio friendly »…
MB : Non, en effet. J’ai écrit cet ep un peu de manière thérapeutique et l’idée était donc de dire des choses sans spécialement penser à l’aspect commercial ou « radio friendly » de ce dernier. Toute la phase de construction s’est faite naturellement. Je me suis donnée entièrement dedans.
Z : Personne derrière vous pour vous pousser vers une direction plus commerciale ?
MB : On travaille évidemment en équipe, mais ceux qui m’entourent me comprennent bien et me laissent aller là où j’ai envie d’aller. J’ai la chance d’être bien entourée.
Z : Blank est donc le premier single extrait de l’Ep, puis il y a également One qui, selon moi a justement un aspect plus « radio ». Est-il prévu en single ?
Z : Concernant alors le choix des chansons sur l’Ep, comment cela s’est-il organisé ?
MB : Je suis partie d’un titre précis que je souhaitais impérativement voir sur ce premier ep. Après, j’ai regardé ce que j’avais à proposer et j’ai composé avec plusieurs titres afin de rendre cet Ep cohérent et représentatif de ce que je souhaitais partager.
Z : Concernant la langue, pourquoi avoir opté pour l’Anglais ?
MB : je suis totalement bilingue ayant grandi aussi bien en anglais, qu’en français. Ensuite, j’ai toujours écouté de la musique anglo-saxonne et je pense m’y retrouver plus facilement. Après je n’exclut rien, mais à l’heure actuelle mon attachement va plus vers l’anglais.
Z : Et au niveau de vos inspirations ?
MB : Mes inspirations, elles vont de Sade à James Blake en passant par London Grammar, Raye que j’adore ou encore Nina Simone.
Z : Votre Ep est composé de titres inédits alors que l’on est bombardé de premier opus composés de reprises… Un exploit ?
MB : Comme dit précédemment, je suis bien entourée et j’ai cette chance incroyable d’avoir une équipe autour de moi, prête à m’accompagner et à me soutenir dans mes choix. Ensuite je suis allée les trouver avec mes titres déjà préparés et il se trouve qu’ils ont aimé mon travail et dès lors il semblait cohérent d’aller ensemble dans la même direction.
Z : Il y a quelques jours, vous avez présenté vos titres en Live au pop Up du label. Ceux-ci prennent une autre dimension, joués sur scène. Est-ce que dans votre processus de fabrication de penser « scène », l’idée du live était-il déjà présent ?
Z : Ma dernière question et c’est quelque chose que je demande souvent aux chanteuses… Accepteriez-vous d’interpréter un extrait de votre single en A cappella juste pour nous ?
Z : On termine avec un passage Live au pop Up du label.
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