On va débuter l’article par vous annoncer que contrairement a ce qui était prévu… Il n’y aura pas de vidéos. C’est ainsi que vous ne verrez pas Medi Sadoun imiter le père de Frédéric Chau, vous ne verrez pas non plus Ary Abittan nous dire combien la mixité est importante aujourd’hui et que c’est la peur de l’inconnu qui crée des différences. Non, vous ne verrez pas la petite blague que l’on a fait à Frédéric Chau en lui demande ce qu’il avait fait depuis « La minute blonde » laissant croire qu’on le prenait pour Frédérique Bel….
C’est malheureusement à la suite d’un souci technique idiot, comme bien souvent, que notre vidéo s’est retrouvée dans un premier temps illisible et dans un second temps totalement supprimée malgré nous.
Ainsi, ce qui nous restera de cette expérience est la sympathie des 4 comédiens ainsi que l’interview écrite ci dessous.
Zickma : Dans vos différentes relations sentimentales, avez-vous déjà eu à faire à une famille Verneuil ?
Frédéric Chau : Cela m’est arrivé de me retrouver dans la belle famille et que l’on me serve des litchis pour me faire plaisir (cela tombe bien car j’aime ça) mais hormis cela, non pas particulièrement.
Ary Abittan : En fait, cela n’arrive pas souvent.
Zickma : On vous a vu ensemble au Showeb face à des blogueurs déchaînés, aujourd’hui vous vous retrouvez face à eux pour des interviews. Quel est, selon vous, la majeure différence entre les blogueurs et la presse plus conventionnelle et surtout installée depuis des années ?
Ary Abittan : Il n’y a pas vraiment de différences pour nous. En fait les gens aiment de plus en plus aller lire les blogs, car on y retrouve une forme de sincérité très appréciée par les lecteurs. Votre travail en tant que blogueur aujourd’hui est également très important étant donné que vous êtes lu par de plus en plus de monde, tous ensemble vous avez une force incroyable et on sait que si vous avez aimé le film, cela va se savoir. Donc oui, votre rôle est important aujourd’hui dans la promo d’un film.
Zickma : Il y a beaucoup de comédies françaises sur les écrans, comment expliquez-vous ceci ? En quoi Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ? est différent ?
Ary Abittan : En effet, les comédies françaises sont vraiment présentes en ce moment et on voit qu’elles rencontrent généralement le succès comme ce fut le cas pour Les gamins, Supercondriaque ou encore Les profs. Je pense que le spectateur a envie de rire, de se détendre et s’amuser au cinéma et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui il y a beaucoup de comédies en salle. Pour ce qui est de notre film, le climat politique actuel fait que l’on est forcément dans l’actualité avec un sujet tel que la mixité, la peur de l’autre et les clichés liés à la nationalité.
Frédéric Chau : Ce qui est amusant, par exemple, est quand on sait que Medi Sadoun a passé une bonne partie de sa vie dans le 13ème et c’est d’ailleurs pour ça qu’il est capable d’imiter à la perfection les asiatiques alors que moi je suis issu d’un quartier avec pas mal de rebeus. Résultat quand je jouais au foot, j’hurlais des insultes en arabe pendant que lui, j’imagine, s’amusait de son côté avec les asiatiques.
Ary Abittan : Notre film est là pour montrer que malgré tous les clichés que l’on peut avoir sur telle ou telle culture et nationalité, à la fin (sans trop spoiler le film) on nous montre qu’en allant vers les autres et en apprenant à les connaître, on est finalement tous pareils.
Zickma : Noom Diawara, on ne vous a pas beaucoup vu au cinéma depuis 2008 (Le baltringue) même si l’on sait que de beaux projets arrivent comme « Amour sur place ou à emporter » dont vous co-signer le scénario, 2014 semble être votre année, non ?
Noom Diawara : Je ne sais pas si ce sera mon année mais en effet 2014 est bien meilleure déjà que 2007 et 2008, cela ne fait aucun doute.
Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ? sortira sur vos écrans le 16 Avril prochain et l’on vous recommande vraiment d’aller le voir pour passer un excellent moment en famille.
Voici également le débat de l’équipe du film au UGC Cergy filmé par Vincent
Ainsi que la vidéo de l’avant-première et du débat à l’UGC Rosny