#Twitter : #ReadyPlayerOne
Réalisateur : Steven Spielberg
Acteurs : Tye Sheridan, Olivia Cooke, Ben Mendelsohn
Date de sortie : 28 mars 2018
Durée : 2h20
Après The Post (Pentagon Papers) sorti cette année sur la liberté de la presse, Steven Spielberg retourne au film d’aventure et nous offre un divertissement inventif, tiré du livre éponyme écrit par Ernest Cline, Ready Player One.
Wade, jeune adolescent à l’allure de Marty McFly, est un grand fan dévoué de James Halliday, l’inventeur de l’OASIS, un univers virtuel. James décide de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l’œuf de Pâques numérique qu’il a pris soin de dissimuler dans l’OASIS. Wade, alias Parzival dans son jeu, va se donner à fond pour découvrir cet œuf, sauver l’OASIS des mains de IOI, et découvrir ses amis qui n’étaient jusqu’ici que virtuels.
Spielberg parvient à nous offrir un film excellent, divertissant et rempli de clins d’œil de différents films. Que ce soit Aliens, Le Géant de Fer, Retour Vers le Futur, Jurassic Park, King Kong, The Shinning ou bien d’autres, les références ne manquent pas et cela est pour le moins plaisant. De plus, la musique d’Alan Silvestri se marie parfaitement avec l’ensemble et l’on retrouve d’ailleurs l’air de Retour Vers Le Futur dont il avait lui même composé la musique. Un gros coup de cœur de ce côté-là.
L’univers visuel proposé dans le film est démentiel, que ce soit au niveau des expressions des personnages, du son, de la musique, c’est visuellement réussi, divertissant et extrêmement agréable à regarder.
Un scénario simpliste (ce qui lui vaudra des critiques), mais qui marche comme il faut avec une histoire d’amour naissante et un méchant qu’il faut éliminer. Un peu d’humour, une bataille finale richissime et une musique épique font de ce film un joli blockbuster.
Concrètement, il y a tout, le film ne manque de rien. Cependant la morale du film (« Les jeux vidéo c’est bien mais il y a aussi la vraie vie ») peut paraître assez simple et survolée.
Amitié, amour, adolescence, bravoure, clins d’œil, voyage entre monde virtuel et la réalité, Spielberg nous emmène puis nous fait voyager dans l’OASIS et au cinéma comme il a toujours su le faire. Un gros coup de cœur.
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