Sophie Marceau – son cinéma et mon amour pour elle

Sophie Marceau 02

Ce n’est un secret pour personne, je suis un grand Marceau et ce depuis à peu près 25 ans. Une admiration si forte et un amour de son cinéma que lorsque l’on me demandait en Belgique « quand reviendras tu de Paris », ma réponse était… Pas  avant d’avoir eu une photo avec Sophie Marceau et de l’avoir vu en vrai.

Si tôt arrivé à Paris, j’ai eu la chance de la découvrir sur scène dans une Une histoire d’âme, un moment gravé à jamais en moi pour plusieurs raisons, explications: Tout débute alors que l’on me fait avancer du 5ème au premier rang pour combler un trou. me voilà plein centre et à quelques centimètres de celle qui sur la simple évocation de son nom, me fait aller les yeux fermés au cinéma. Pourtant, ce qui va me marquer à jamais ce soir de 2011 est un tout petit passage de la pièce qui va me parler comme jamais et que Sophie jouera en me regardant dans les yeux (oui le hasard fait bien les choses). Impossible dès lors pour moi de retenir mes larmes et par la même occasion de vivre l’un des moments les plus forts de mon existence. Ce moment précieux, je l’ai partagé avec quelques personnes uniquement, mais ne sera pas dévoilé ici publiquement, dans la mesure où cela n’apporterait rien à cette histoire.

C’est pourtant quelques années plus tard que je vais pouvoir la prendre dans mes bras et avoir un semblant de photos. 2013, sortie de Arrêtez-moi: Sophie vient présenter le film. D’une grande gentillesse, elle accepte de faire une photo en ma compagnie, photo prise par le directeur de l’UGC les halles. Pas de chances pour moi, la photo est totalement loupée et cela m’attriste grandement.

Heureusement, Pathé va organiser une avant-première du film Une rencontre en 2014 et cette fois ce sera la bonne. je vais avoir ma photo et la chance de pouvoir à nouveau approcher Sophie et lui dire combien elle m’inspire chaque jour.

Et ce soir, à l’occasion de la diffusion télé du film « je reste« , j’ai eu envie de vous parler de ses films.

Tout débute en 1980 et La boum. Sophie a 13 ans et moi je viens tout juste de voir le jour. Oui, je vais découvrir ce film, 10 ans en retard.

Très rapidement, on découvre que la jeune Marceau au casting, l’histoire est universelle et comprend un casting incroyable ainsi qu’une bande originale mythique.

Réel succès et coup de coeur pour ma part, une suite verra même le jour en 1982 et simplement intitulé La boum 2.

N’ayant pas eu la chance de découvrir le film lors de sa sortie initiale, ce sera à la suite du premier film et alors que j’ai 10 ans Marceau, jolie dans le premier film, le début de La boum 2 et la manière dont Sophie va simplement s’élancer dans la prairie va me retourner. Je vis à ce moment-là mon premier cruch de cinéma. Je pense que c’est dès cette scène là que je vais réellement tomber sous son charme.

Bien entendu la scène de la danse ne va rien arranger et si Brigitte Fossey regarde Sophie tel sa fille, dans mes yeux c’est une réelle admiration et un réel amour qui peut se lire à la vision de celle-ci. J’ai 10 ans et sans trop comprendre, je tombe amoureux de Victoire Beretton (son personnage dans le film)

Aujourd’hui encore, je peux aisément regarder à la suite les deux Boum et me rappeler ainsi ce qui aura sans Saganne d’Alain Corneau. Elle va ainsi côtoyer les grands acteurs que sont Catherine Deneuve, Philippe Noiret, mais aussi Gerard Depardieu.

avant d’enchaîner la même année aux côtés d’un autre grand monsieur du cinéma, Jean-Paul Belmondo.

Petite comédie sympathique pour l’époque, Joyeuses pâques a pris un petit coup de vieux aujourd’hui et se regarde plus pour le plaisir de retrouver de grands comédiens et quelques passages amusants plus que comme un grand film.

Ainsi si l’on souhaite découvrir Sophie Marceau dans un registre plus dramatique, un rôle fort et loin de son image d’actrice de comédie romantique, on peut se tourner vers le trio de film « L’amour braque« ,  « Police » et « Descente aux enfers » avec lequel le premier scandale arrivera.

Dans ce film, Sophie interprète Lola, la jeune femme tombée sous le charme d’Alan. D’apparence classique, ce film aurait pu passer inaperçu si le personnage d’Alan n’était pas campé par Claude Brasseur, le père de Vic interprété par Sophie Marceau dans La boum.

Difficile lors de sa sortie et encore aujourd’hui d’imaginer Claude Brasseur autrement que comme le père de Vic alors en tant qu’amant, c’est pratiquement insupportable.

Après la polémique, Sophie va interpréter Céline dans Chouans ainsi que Lambert Wilson, déjà à ses côtés dans La boum 2… Si, si souvenez-vous.

De mon côté, le Marceau est L’étudiante (je comblerai mon retard Marceau en ce qui aujourd’hui correspond le plus en mon type de femme. Simplement parfaite et d’une beauté incroyable dans ce film, on découvre son charme d’entrée de jeu dès le début du film avec ce qui reste à mes yeux l’une des scènes les plus sexy du cinéma

Mais c’est aussi avec ce film que je vais découvrir pour la première fois Sophie entièrement nue (ce n’était pas sa première fois pour elle, mais bien pour moi) et forcément à cet âge là, cela vous marque. Mais au-delà de cette magnifique intro et cette jolie scène de Nu, L’étudiante montre une jeune femme sexy, mais aussi très intelligente et romantique, soit l’image même de ce que doit être la femme à mes yeux, bien plus qu’une belle plante. Pour cela, on peut bien entendu remercier le réalisateur Claude Pinoteau qui une fois encore est parvenu à montrer les deux facettes de Sophie Marceau, à savoir une femme belle et iintelligente. Souvent vu comme une sorte de La Boum 3 alors qu’il n’en est absolument rien, L’étudiante offre à Sophie Marceau un très joli rôle et à Vincnt Lindon, l’une de ses meilleures prestations. Doté d’une histoire simple mais vraiment belles, on appréciera également la bande originale signée Vladimir Cosma et le tube call it love devenu lui aussi culte.

Les années 80 touchent à leur fin et sans s’en rendre copte, Sophie Marceau va proposer en 1989, son Andrzej Żuławski qu’elle va terminer les 80’s. Le même Andrzej Żuławski qui la fit jouer dans L’amour braque en 1985 et qui par la même Marceau au cinéma US avec entre autre Braveheart, Firelight ou bien entendu Le monde ne suffit pas de la saga James Bond.

Elle débute ainsi les 90’s avec Paccific Palissades, un film vraiment moyen que j’ai du regarder une seule et unique fois et qui a bien failli rompre ma fidélité avec Sophie Marceau tant lors de mon premier visionnage, je me suis ennuyé.

Mais c’était sans compter sur le film suivant, le magnifique et très touchant Pour Sacha d’Alexandre Arcady.

Véritable pépite du cinéma, ce film sera parvenu à me tirer les larmes des yeux et ce à de nombreuses reprises. il faut dire qu’entre la magnifique bande originale signée Philippe Sarde et le superbe jeu des différents comédiens entourant Sophie Marceau, il est difficile de ne pas aimer ce film. Dans Pour  Sacha , on retrouve Richard Damond,  Fabien Orcier, Niels Dubosc, Frédéric Quiring et surtout Richard Berry dans une de ses plus belles prestations.

Malheureusement après ce film, Sophie va alterner entre film sérieux aux côtés de son mentor Andrzej Żuławski pour La note bleue et des blockbusters made in France tels que La fille de D’artagnan et Fanfan, 3 films au succès moindre et surtout pour les deux derniers, un désamour d’une partie du public qui va critiquer ses choix bien que ce soit deux jolis films fort sympathiques sans pour autant être marquant pour sa carrière.

Malgré des retours critiques difficiles, La fille de D’artagnan va tout de même réaliser 1,5 millions d’entrées en France montrant que les Marceau sont toujours là pour la soutenir.

Puis coup de théâtre et nous voici à une époque où rencontrer le succès aux US pour un acteur français n’est pas encore devenu synonyme de critiques idiotes et de jalousie (pauvre Marion Cotillard qui aujourd’hui subit non-stop) et l’arrivée de Sophie Marceau aux côtés de Mel Gibson pour Braveheart fait office d’un petite bombe et est applaudi par tous.

Nous sommes en 1995.

Hormis le film Par-delà les nuages, Sophie va prendre goût aux costumes et enchaîner avec Anna Karenine et Marquise.

Loin d’être super mémorable, Marquise va être marqué essentiellement par les coups de gueules de Sophie Marceau qui reniera le film avant sa sortie, critiquant ouvertement la réalisatrice Marceau de se distinguer en bien ou en mal avec entre autre le sous-estimé Firelight et la grosse erreur de parcours qu’est Une fille qui a du chien de Jeff Pollack.

Heureusement, Sophie Marceau va rebondir terminer les 90’s avec deux autres films américains de qualité, à savoir Le songe d’une nuit d’été et bien entendu Le monde ne suffit pas.

En plus d’avoir une bande originale signée par l’un de mes groupes favoris, Gerbage, Le monde ne suffit pas reste un de mes Bond préférés de par son histoire, mais évidemment aussi pour Sophie Marceau, d’autant qu’il comprend l’une des scènes les plus sexy de toute la franchise, une scène de torture.

Interprétant le rôle d’Electra King, Sophie Marceau offre une très belle performance dans ce Bond et en plus d’être une des Bond Girls les plus sexy de la saga, elle est aussi l’une des plus intéressantes et les mieux interprétées. Ainsi son personnage change réellement de visage au cours du film et ses petits rires moqueurs en direction de Bond, y compris dans la course dans les escaliers en toute fin font de sa prestation l’une des plus mémorables.

Pourtant et alors que Hollywood est à ses pieds, Sophie va finalement retrouver pour une dernière fois Andrzej Żuławski avec La fidélité en 2000.

Arrive ensuite un film injustement critiqué, car loin d’être la catastrophe annoncée, je parle bien entendu de l’adaptation cinéma de Belphégor: Le fantôme du Louvre. Mais comme tous les films de genre français, le public préfère critiquer que d’en apprécier les bonnes choses et justement pour celui-ci la performance de Sophie Marceau vraiment bonne, malgré les mauvaises langues.

Malgré tout le film réalisera 1 958 978 entrées, ce qui est à peine moins que Les visiteurs Belphégor, Sophie va un peu s’essayer a diverses choses sans pour autant réellement cartonner. Ainsi il y aura une petite participation au film de Laurent Baffie « Les clefs de bagnole« , le très oubliable Alex et Emma de Rob Reiner et la comédie « Je reste« ,  sympathique sans pour autant marquer les esprits.

Heureusement derrière ces 

Après ce petit film intimiste, elle va à nouveau crever l’écran dans son rôle de femme fatale pour Anthony Zimmer, mais surtout Sophie Marceau va réaliser et proposer un film intéressant bien que plutôt moyen, La disparue de Deauville.

C’est sur ce film qu’elle va tomber folle amoureuse de Christophe Lambert avec qui elle va vivre une belle histoire d’amour pendant quelques années.

En 2008 va alors sortir sans doute le film qui comprendra le meilleur et le plus beau casting féminin de toute l’histoire du cinéma français. Je parle bien entendu de « Les femmes de l’ombre« . Véritable coup de coeur que ce film dans la mesure où en plus d’avoir Sophie Marceau à l’écran, j’y ai retrouvé ma seconde actrice préférée, Marie Gillain ainsi que d’autres que j’apprécie fortement à l’image de Julie Depardieu et Déborah François.

Voici pour la curiosité, la bande annonce anglaise

Véritable grand film d’aventure sur fond de seconde guerre mondiale, Les femmes de l’ombre a, certes Sophie Marceau en vedette, mais Jean-Paul Salomé, son réalisateur est parvenu à créer un véritable ensemble et chaque personnage à une histoire intéressante avec sa propre conclusion. Définitivement l’un des plus beaux films de Sophie.

Ce film a rencontré son public avec plus de 800 000 entrées en succès: De l’autre côté du lit avec Dany Boon, mais surtout le carton Lol, vu par beaucoup comme un « la boum » de la génération actuelle.

Avec ces deux films, Sophie Marceau va toucher plus de 

Malheureusement, le public ne suivra pas et le film réalisera deux fois moins d’entrées que Lol. Pourtant, Sophie Marceau propose ici une prestation à césar (injustement oubliée cette année là) et se doit d’être vu pour une fois encore comprendre tout son talent d’actrice.

N’attirant pas les foules avec des rôles dramatiques, Sophie va à nouveau enchaîner avec les comédies « grand public « et même si celles-ci sont réussies, certains voient en ces choix, une erreur dans la mesure où le public a bien du mal à l’imaginer dans autre chose.

Ainsi entre 2010 et 2014, elle va enchaîner : L’âge de raison, Un bonheur n’arrive jamais seul avec Gad Elmaleh, Une rencontre pour lequel elle retrouvera la réalisatrice de , Tu veux ou Bruel.

Cela fonctionne puisque le public répondra présent et Sophie restera au sommet du box office.

Heureusement, perdu dans tous ces films, elle proposera tout de même le très bon Arrêtez-moi aux côtés de Miou Miou et qui marquera une nouvelle rencontre entre Sophie Marceau et moi. Une rencontre difficile pourtant, la faute à son staff.

Alors qu’elle accepte de signer des autographes et me salue, je vais obtenir  une photo loupée ce soir là (voir début de l’article) mais avant que Sophie n’accepte ma demande, je vais me faire pratiquement agresser par une personne dont je ne sais réellement son rôle si ce n’est qu’il bossait pour elle. En effet, ce dernier me dira mot pour mot « Si tu t’approches encore avec ton appareil photo, je te casse la gueule ». autant dire que cela calme.

Le hasard des choses font alors que je me retrouve un moment coincé dans le sas entre l’entrée de la salle 10 et le couloir du cinéma (UGC les halles pour ceux qui connaissent) et à ma grande surprise, je suis à maximum 30 centimètres de Sophie Marceau. Marceau qu’il m’ait été donnée de vivre et bien qu’elle ne soit en 

Aujourd’hui, en 2016 c’est avec un film fort que Sophie Marceau revient et un surtout film qui s’annonce comme l’un des grands moments de l’année aussi bien pour les 

Quoi qu’il en soit, de mon côté, je serai bien évidemment dans la salle le jour de la sortie du film (et même avant lors de différentes avant-premières) pour une fois encore saluer cette grande actrice,  mais aussi cette femme exceptionnelle avec ses qualités et ses défauts que j’aime tant.

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