On ne va pas dire « retour » de Garbage comme on le lira sur d’autres sites puisque clairement Garbage n’a jamais disparu.
A l’inverse, on pourra dire que ce nouvel album est, quant à lui, un retour aux tubes et morceaux marquants du début qui était légions avec eux jusqu’au début des années 2000.
Si effectivement Garbage a publié Not Your Kind of People (2012) et Strange Little Birds (2016) ces dernières années, ces deux opus manquaient clairement de morceaux qui restent en tête comme c’était le cas sur tous leurs précédents albums, mais cela a changé avec la sortie cette semaine de de « No gods, no masters« .
Directement on retient le refrain accrocheur « The violater, Hate the violator » du premier single « The men who rule the world » ou encore la simplicité de « Godhead » et son excellent message sur le rapport de l’homme de pouvoir face aux femmes.
Album à nouveau très engagé et plus féministe que jamais, Shirley s’en prend entre autre aux hommes qui abusent de leur pouvoir donc, mais aussi comme elle l’a expliqué en interview, contre les gros patrons et les commerciaux dans l’excellent « The creeps » et son « In my head » qui reste en tête également.
Sur la première balade de l’album, « Uncomfortably me » Shirley parle de ce sentiment d’impuissance que l’on ressent quand on veut s’adapter aux autres autour de soi, quitte à se perdre soi-même. Un bien joli titre.
Du côté des titres efficaces qui restent également en tête de par le refrain et / ou leur musicalité il y a entre autre « Wolves« , « A woman destroyed » et « Anonymous XXX«
« Waiting for gods » est une ballade forte de sens qui nous parle des attaques contre les ados noirs pendant que la majorité des américains regardent un feu d’artifice…
Plus pop, « Flipping the bird » contient à nouveau un très bon texte sur le rapport entre homme et femme et est de ces morceaux avec gros potentiel « Radio friendly » tout comme le titre qui a donné son nom à l’album, l’énergique et pop « No gods, no masters » et son accroche « Where the wind blows, ’round and ’round in circles » qui reste en tête.
L’album principal se termine sur une nouvelle ballade, le titre « the city will kill you » avant de laisser place sur la version déluge aux différents singles publiés durant les Disquaires Day (entre autre) durant les 5 années passées depuis le précédent opus. On retrouve ainsi les efficaces « Because the night« , « No horses« , « Destroying angels » ou encore « Time will destroy everything«
Avec des morceaux plus electro rock tintés de pop, ce « No Gods no Masters » devrait permettre à Garbage de revenir plus encore en avant avec définitivement leur meilleur album depuis « Bleed like me » en 2005.
Soyez le premier à commenter